QUELQUES REFERENCES

Liste hétéroclite et non-exhaustive de quelques références utiles et/ou réjouissantes parmi d'autres que j'oublie forcément.

Sur les réformes du système de santé, cf. en bas de page.

LIVRES

* Umberto Eco : Cinq Questions de morale (Grasset)

- A Reculons, comme une écrevisse (Grasset)

* Noel Godin : Anthologie de la subversion carabinée (L'Age d'Homme)

* Serge Halimi : Les Nouveaux Chiens de garde (Liber)

* Lafargue : Le Droit à la paresse (1001 nuits).

* Liliane Lurçat : - Vers une école totalitaire ? - L'enfance massifiée à l'école et dans la société (F-X de Guibert).

- La Destruction de l'enseignement élémentaire et ses penseurs (F-X de Guibert).

* Natacha Polony : M(me) le Président, si vous osiez ... 15 mesures pour savuer l'école (bonne synthèse) . Extraits ici.

* Bernard Maris : - Antimanuel d'Economie (Bréal).

- Ah Dieu ! que la guerre économique est jolie ! - avec Philippe Labarde (Albin Michel)

* Montaigne : Essais.

* Orwell : 1984

* Norman Spinrad : En Direct

* Vaneigem : Avertissement aux écoliers et lycéens (1001 nuits).

* Thoreau : La Désobéissance civile (1001 nuits).

* Fred Vargas : - Petit Traité de toutes vérités sur l'existence (Librio).

- Critique de l'anxiété pure (Viviane Hamy).

* Patrick Rambaud, Chroniques du règne de Nicolas Ier (Grasset)

* Normand Baillargeon : Petit cours d'autodéfense intellectuelle (Lux)

* Philippe Brenot, Eloge de la masturbation (Zulma)

* John Kennedy Toole : La Conjuration des imbéciles

* Desmond Morris : Le Singe nu / Le Zoo humain / Le couple nu.

* Cavanna : Les Ecritures / Et le Singe devint con / Le Con se surpasse

* Tout Pierre Desproges.

FILMS

 

* Fernando Solanas : Mémoire d'un saccage

* Jean-Marc Moutout : Violence des échanges en milieu tempéré

* Laurent Cantet : Ressources humaines

* Pierre Carles : Attention danger travail ! (et les précédents)

* Claude Chabrol : L'Oeil de Vichy

* Charles Chaplin : Les Temps modernes - Le Dictateur.

* Michael Moore : Roger et moi - The Big One - Bowling for Columbine.

* Marcel Ophuls : Le Chagrin et la pitié.

* Luchino Visconti : Les Damnés

* Bernardo Bertolucci : 1900

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SECU ET SYSTEME DE SANTE

* Julien Duval, Le Mythe du trou de la Sécu (Raison d'agir - 2007)

L'auteur démonte le discours médiatique et intellectuel dominant sur la faillite de la sécurité sociale : il n'y a pas de déficit mais une absence de financement. Il montre comment les gouvernements successifs ont utilisé le financement de l'assurance-maladie comme variable d'ajustement de leur budget et creusé le trou de la sécu par les exonérations et allègements des charges sociales.

* Frédéric Pierru, Hippocrate malade de ses réformes (Editions du croquant - 2007)

Le diagnostic officiel est pessimiste, le pronostic plus encore : le système de santé français connaîtrait une " crise profonde " ; il serait " en faillite " faute de pouvoir " réguler " l'" explosion " des dépenses de santé ; malgré un " trou de la Sécu abyssal ", il ne garantirait même pas un accès universel à des soins de qualité. Et les gouvernements, les experts et les journalistes de stigmatiser l'" exception française " pour mieux célébrer nos voisins européens qui, eux, auraient eu le courage d'engager des réformes certes difficiles mais nécessaires. Un examen attentif de ces réformes montre, toutefois, qu'il n'existe pas d'exception française et que les systèmes de santé européens sont mis en crise dans le but de privatiser et de libéraliser le secteur, avec les encouragements de l'Union européenne et de l'OCDE. Le paradoxe veut que ce soit le cancre des pays développés - les États-Unis - qui inspire désormais les décideurs européens. Même si, en France, l'État resserre son emprise sur l'assurance maladie et se gargarise de la Couverture maladie universelle, notre pays n'est cependant pas à l'abri de la doxa néolibérale. L'étatisation pourrait être le levier de la mise en concurrence prochaine de l'assurance maladie et des hôpitaux. Des voix, notamment patronales, s'élèvent pour presser l'adoption de réformes en ce sens, dans un débat public monopolisé par une poignée d'experts. Le discours modernisateur oscille alors entre la pédagogie économique et la répétition ad nauseam de poncifs, comme les " abus ", sur le fondement de chiffres parfois fantaisistes, souvent contestables et toujours intéressés. La critique sociale passe d'abord par un triple refus : celui de l'économisme ; celui de la reddition face au " bon sens " gestionnaire ; celui de la posture défensive qui, dénonçant le rationnement des soins, en vient à défendre les revenus des médecins et les profits de l'industrie pharmaceutique. Elle doit ensuite partir d'un constat radical : la santé est un enjeu politique avant d'être un problème économique ou médical. La question sanitaire rejoint alors la question sociale, redevenant un sujet de réflexion pour les sciences sociales et, au-delà, de délibération démocratique. La santé est le terrain privilégié d'interpellation des fondements économiques, sociaux et politiques du nouvel ordre économique. - Note de l'éditeur -

* Christian Lehmann, Les Fossoyeurs : notre santé les intéresse ... (Edition Privé - 2007)

Christian Lehmann les a vus... Il sait que les Fossoyeurs sont là, ont pris forme humaine, infiltré les postes de décision, et qu'il lui faut convaincre un monde incrédule que le cauchemar a déjà commencé.

Romancier, médecin généraliste depuis vingt-trois ans, il n'a cessé de dénoncer les contre-vérités d'une réforme de la Sécurité Sociale qui affirmait : « C'est en changeant tous un peu qu'on peut tout changer », alors que ses objectifs étaient tout autres. Pénaliser les patients sous couvert de « responsabilisation ». Désespérer les généralistes. Lancer la traque aux arrêts de travail. Fragiliser le système solidaire en habituant chacun à payer toujours plus.

Drôle, rebelle, ce livre - où se croisent économistes ultralibéraux, ministres adeptes de la langue de bois, assureurs intéressés, lobby de l'industrie pharmaceutique et syndicalistes zélés - retrace deux ans de combat au sein d'un système opaque. Un système dans lequel le patient, perdu dans un maquis tarifaire, n'est plus qu'une part de marché à conquérir.

Affrontement entre deux conceptions de la médecine, petits arrangements entre amis pour s'assurer le vote des médecins à la présidentielle en pleine guerre fratricide entre les clans de l'UMP, Les Fossoyeurs décrypte deux ans de mensonges politiques. Il pose surtout cette question centrale : « La santé publique est-elle soluble dans le néolibéralisme ? »

Christian Lehmann, Patients, si vous saviez : Confessions d'un médecin généraliste (Robert Laffont - 2003)

Christian Lehmann, dans son modeste cabinet de banlieue, se trouve en première ligne de ce système de soins que l’on nous vante comme étant le meilleur au monde. Voici le récit en forme de confession du quotidien banal d’un médecin de base... Ce récit parfois hallucinant permet aussi à Christian Lehmann de dénoncer les travers et les dégradations auxquels conduit immanquablement l’approche gestionnaire et comptable qui prédomine depuis des décennies dans les questions de santé publique. Enfin, il nous offre une dénonciation solidement argumentée des agissements scandaleux de l’industrie pharmaceutique, le grand acteur silencieux des questions de santé en France. - Présentation de l'éditeur -

 

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