THE UNOFFICIAL JOHN DOGGETT's BLOG

THE SARKO-SHOW 2010


14 janvier : GRAND-PERE SARKO

Ne nous répandons pas en sarcasmes sur ce qui est peut-être l'occasion de la première (et sans doute dernière) émotion humaine sincère de Sarkozy, mais observons tout de même à quel point le choix du prénom de Solal est révélateur, à la fois par ses significations et connotations propres (solaires et narcissiques à souhait) et par la prétention à la culture littéraire que cela implique. On se souviendra à cette occasion que Belle du Seigneur (un des seuls grands - et gros - livres que même les imbéciles peuvent aimer, même sans en saisir entièrement la portée) fut une des premières oeuvres littéraires que Sarkozy se vanta il y a quelques années d'avoir lu, inaugurant ainsi sa grande campagne "après m'être si longtemps vanté de mon inculture totale, je suis en train de me métamorphoser en érudit."


11 juillet : REPENTIS ?

De plus en plus de gens se présentent comme "ancien sarkozyste". Je propose de créer les Sarkozyques Anonymes. Il faut tout de même être sacrément décérébré pour avoir eu envie de suivre un type qui vous propose de "travailler plus pour gagner plus" ! "Travailler autant pour gagner plus" a longtemps été le principe de base de tout progrès en matière de travail. Ou bien "travailler moins pour gagner autant" ! Mais ça ...


19 juillet : GENS ZONORABLES

Sur le Wallpaper des Gens Zonorables, où ne pouvaient hélas pas figurer tous les gens zonorables du monde entier de la terre, j'avais notamment choisi de ne pas faire figurer Basile Boli, ex-footballeur, soutien de Sarkozy en 2007 mais passablement oublié à mon avis. C'était compter sans l'actualité : notre honorable ami vient en effet d'être cité à comparaître devant le tribunal de Nanterre, soupçonné qu'il est d'abus de confiance et de recel dans le cadre d'activités associative.

Autres oublis, à réparer : Jacques Séguéla, bien sûr (le philosophe de la Rolex), Didier Barbelivien, et surtout Fabrice Luchini, invité il y a peu chez Finkielkraut pour parler de ses lectures publiques de Philippe Muray et visible ce soir dans une rediffusion de l'inepte Jean-Philippe.

Luchini : le chaînon manquant entre Johnny et Finkielkraut.


26 juillet : RIDICULES

Lors d'une interview sur Europe 1, Rama Yade a déclaré que David Douillet (lequel aurait critiqué son action pour prendre sa place) méritait "une ceinture noire du ridicule". Avant cela, interrogée sur un Tour de France où les coureurs ont atteint des vitesses inouïes et où certains supposent un large usage d'un forme nouvelle de dopage, pour l'instant indétectable, Rama Yade a répondu :

- qu'elle n'avait pas du tout entendu parler de cela (bien informée, la ministre ...)

- que les test anti-dopage avaient montré que le Tour était enfin redevenu propre (en même temps, c'est normal que les tests soient négatifs si les types utilisent le produit dont Rama Yade n'a jamais entendu parler)

- qu'il est consternant de voir le mal partout alors que nous avons eu un Tour de France superbe, un très beau spectacle, avec des victoires françaises, etc. (bref, constatons que le spectacle est réussi au lieu de nous demander stupidement pourquoi il est réussi !)

- elle conclut qu'avec une édition comme celle-ci, le Tour de France confirme qu'il appartient au patrimoine, non seulement sportif, mais culturel de la France.

Je déclare donc que Rama Yade mérite la même ceinture que David Douillet, même si elle risque de flotter un peu dedans.


5 août 2010 : ETRANGERS PROBLEMATIQUES

Frédéric Lefebvre a déclaré : "La question des étrangers, c'est un problème majeur dans notre pays."

Il a raison : les étrangers sont un véritable fléau pour la France. Surtout les Hongrois.


20 août 2010 : A MEDITER ...

Benoît XVI est au christianisme ce que Nicolas Sarkozy est à la République française.


21 août 2010 : HORTEFEUX ET LA GAUCHE MILLIARDAIRE

Défendant sa politique sécuritaire, Hortefeux a déclaré : "Vous êtes aveuglés par le sentiment dominant des soi-disant bien-pensants qui, en se gargarisant de leur pensée, renoncent à agir (...) Que certaines voix de la gauche milliardaire aient du mal à le comprendre ne me trouble pas du tout, bien au contraire (...) Je vous invite à ne pas confondre le petit milieu politico-médiatique parisien et la réalité de la société française ! La sécurité est l'un des tout premiers droits. Ceux qui le nient ne sont généralement pas les moins privilégiés (...) Sur la sécurité et l'immigration, comme sur la fiscalité ou les retraites, la gauche se tait car elle n'a strictement rien à dire. Son silence est un programme."

On peut évidemment contester la nature et l'efficacité des méthodes employées, mais il est certain que ce sont des arguments qui peuvent porter, non parce que l'agitation sécuritaire des gros bras sarkozystes est une solution, mais parce qu'il est patent que la gauche est fréquemment, en matière de sécurité, dans l'angélisme et le déni ("il n'y a qu'un sentiment d'insécurité ... les gens se font des idées ... bla ... bla ...").

L'argumentation bricienne se complique lorsqu'il s'agit de justifier malgré tout les suppressions de poste dans la police et la gendarmerie :

"Sauf à vouloir augmenter les impôts ou y soumettre les ménages qui n'en payent pas aujourd'hui, les contraintes budgétaires nous imposent de maîtriser les effectifs. J'assume cette vérité."

C'est ballot, cette histoire d'impôts ... Il suffirait que Brice ait un pote ministre qui soit pote avec un (ou une, ou plusieurs) milliardaire (de droite, cette fois), lequel (ou laquelle) pourrait, rien qu'en payant honnêtement ses impôts, régler non seulement le problème des effectifs policiers, mais encore un bon nombre des problèmes sociaux qui, justement, génèrent la plupart des autres (autres que la fraude et l'évasion fiscale) formes de criminalité et de délinquance ?

A propos d'expulsions, j'ai peut-être déjà suggéré que la priorité serait d'expulser la mère Bettencourt et tous ses valets (je ne parle pas de celui qui a enregistré ses appels téléphoniques, mais de tous ses larbins qui campent à l'Elysée et dans ses dépendances). Compte tenu de son grand âge, il serait peut-être plus humain, après avoir confisqué sa fortune, de la placer dans une maison de retraite. Mais pas un truc de luxe, tout de même, l'humanité a ses limites ! Non, une bonne petite maison de retraite standard, "normale", telle qu'on en fait de plus en plus et où finissent la plupart des vieux qui n'ont pas la fortune de Mme Bettencourt, humiliés, maltraités, frappés, pendant que cette vieille peau (cosmétiquée) s'offre des bagues à 400.000 euros, des îles au soleil et des François-Marie Bannier.


30 août 2010 : SARKOZY CONTRE LES FOUS

J'avais entendu dire il y a déjà quelques temps que le nombre de gens ayant commencé à éprouver des troubles psychologiques après l'élection de Sarkozy n'avait rien de négligeable. Quelqu'un me précise qu'un psy de ses amis lui a confirmé ce fait, déclarant en substance qu'il y a toujours eu pas mal de gens pour faire des fixations sur "le Président de la République", mais que cela atteignait depuis 2007 "des proportions délirantes" (sic). Ce psy s'étonnait d'ailleurs que personne n'ait encore tenté d'assassiner Sarkozy. Concernant ce dernier point (et laissant de côté les troubles "mineurs" pour me concentrer sur les meurtriers potentiels), je hasarde une hypothèse, hélas fort rassurante pour notre président.

Le déséquilibré, le psychopathe ... moyen ? standard ? normal ? je cherche le mot ... peut éventuellement faire une fixette sur Le Président ou sur Le Roi, qui incarneront parfaitement à ses yeux la figure du Père et de la Loi ; ainsi, dans certains cas, il peut se mettre en tête de détruire cette figure paternelle. Tout ceci est d'un bon et orthodoxe freudisme et n'a rien qui puisse surprendre un psy.

Mais Sarkozy n'incarne justement pas du tout la figure du Père (à tout casser, celle du père de Jean Sarkozy, un père qui mobilise la police scientifique quand son rejeton se fait voler son scooter, ou qui le bombarde à des postes à hautes responsabilités, etc.) et encore moins celle de la Loi (si ce n'est la sienne propre et celle des marchés). Sarkozy, pour un déséquilibré, pour un agité du bocal, ce n'est pas une figure de l'Autorité : c'est un déséquilibré plus atteint et plus dangereux que lui, et qui est arrivé on ne sait trop comment au pouvoir (demandez aux 53% d'abrutis comment c'est arrivé). Le résultat, c'est qu'à n'importe quel fou à peu près sain d'esprit, il ne vient pas une seule seconde le projet d'assassiner Sarkozy : son seul projet, au fou, c'est de se planquer pour échapper à plus dingue que lui !

On comprend qu'un fou puisse vouloir assassiner Henri IV, Abraham Lincoln, JFK ou le général de Gaulle : ce sont des personnages, quoi qu'on en pense, qui impressionnent et peuvent susciter diverses projections. Mais un fou n'assassine pas Caligula : il reconnaît en lui son semblable et se tient le plus loin possible. Les fous ne trucident pas les tyrans : ce sont les gens sensés et moraux qui s'y collent. Evidemment, je schématise et qualifier Sarkozy de tyran serait excessif : il sévit dans une république dont les institutions fonctionnent heureusement encore (pour combien de temps ?) assez bien pour le brider un peu, ce qui limite relativement les dégâts.


10 octobre 2010 : MAUVAISE FOI

Dans le seul but de faire passer le Président Sarkozy pour une buse inculte, de dangereux membres de l'ultra-gauche prétendent qu'il a, après sa visite de Lascaux en septembre dernier, confondu Néanderthal et Cro-Magnon, félicitant le premier à la place du second. J'ai peine à le croire. Ce n'est pas son genre. Par exemple, quand il avait visité Disneyland avec Carla, il n'avait pas du tout confondu Dingo et Pluto, comme le font en revanche quantité de dangereux membres de l'ultra-gauche.

 


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