THE UNOFFICIAL JOHN DOGGETT's BLOG

MUSIQUE

"Quand le monde entier s'ennuiera à la musique automatisée de clips diffusés en masse,

nos descendants nous mépriseront d'avoir liquidé le meilleur de notre culture."

(Alan Lomax)


Conclusion du rapport de l'archevêque de Canterbury au sujet de l'organiste et compositeur John Bull : "The man hath more music than honesty and is famous for marring of virginity as he is for fingering of organs and virginals." ("C'est un homme plus musicien qu'honnête, aussi connu pour porter atteinte à la virginité des jeunes filles que pour son talent à toucher l'orgue et le virginal").


Le second mouvement de la dernière sonate pour piano de Beethoven, n° 32 (op. 111) est étonnante : le début est magnifique mais ce sont surtout les variations qui valent le détour, avec des sonorités, parfois jazzy, qui ont au moins un siècle d'avance.

A un type qui lui demandait pourquoi il n'avait pas composé de troisième mouvement, Beethoven répondit qu'il n'avait pas eu le temps.


Stendhal a écrit une Vie de Rossini alors qu'il est mort bien avant lui.


Schubert a tellement composé (en peu d'années, d'ailleurs) qu'on raconte qu'il applaudit un jour une de ses oeuvres, qu'il n'avait pas reconnue.


Injuste, mais drôle. Debussy disait de Brahms : "Fuyons, il va développer !"


Bruckner, le "rustaud inspiré". Après qu'Hans Richter ait dirigé l'une de ses symphonies, il lui donne un pourboire.


Le critique musical Antoine Goléa aurait jadis, dans une émission de radio, qualifié Tchaïkovski d'auteur de "musique de kiosque, voire de musique monégasque".

D'autre part, personne ne semble l'avoir signalé, mais la mélodie de l'Eté de porcelaine, de Mort Shuman, semble avoir été fortement inspirée par le dernier mouvement de la 5° symphonie du musicien de kiosque.


Erik Satie :

"L'artiste doit régler sa vie.

Voici l'horaire précis de mes actes journaliers :

Mon lever : à 7 h. 18 ; inspiré : de 10 h. 23 à 11 h. 47. Je déjeune à 12 h. 11 et quitte la table à 12 h. 14.

Salutaire promenade à cheval, dans le fond de mon parc : de 13 h. 19 à 14 h. 53. Autre inspiration : de 15 h. 12 à 16 h. 07.

Occupations diverses (escrime, réflexions, immobilité, visites, contemplation, dextérité, natation, etc…) : de 16 h. 21 à 18 h. 47.

Le dîner est servi à 19 h. 16 et terminé à 19 h. 20. Viennent des lectures symphoniques, à haute voix : de 20 h. 09 à 21 h. 59.

Mon coucher a lieu régulièrement à 22 h. 37. Hebdomadairement, réveil en sursaut à 3 h. 19 (le mardi).

Je ne mange que des aliments blancs : des œufs, du sucre, des os râpés ; de la graisse d'animaux morts ; du veau, du sel, des noix de coco, du poulet cuit dans de l'eau blanche ; des moisissures de fruits, du riz, des navets ; du boudin camphré, des pâtes, du fromage (blanc), de la salade de coton et de certains poissons (sans la peau).

Je fais bouillir mon vin, que je bois froid avec du jus de fuchsia. J'ai bon appétit ; mais je ne parle jamais en mangeant, de peur de m'étrangler.

Je respire avec soin (peu à la fois). Je danse très rarement. En marchant, je me tiens par les côtes et regarde fixement derrière moi.

D'aspect très sérieux, si je ris, c'est sans le faire exprès. Je m'en excuse toujours et avec affabilité.

Je ne dors que d'un œil ; mon sommeil est très dur. Mon lit est rond, percé d'un trou pour le passage de la tête. Toutes les heures, un domestique prend ma température et m'en donne une autre.

Depuis longtemps, je suis abonné à un journal de modes. Je porte un bonnet blanc, des bas blancs et un gilet blanc.

Mon médecin m'a toujours dit de fumer. Il ajoute à ses conseils :

— Fumez, mon ami : sans cela, un autre fumera à votre place."

(Mémoires d'un amnésique, "La journée du musicien")


A la fin de l'exécution de la première du Boléro de Ravel, en 1928, une vieille dame s'exclama : "Au fou !"


Retour à Satie. La conclusion de l'Embryon desséché de Podophtalma, et plus encore celle de l'Embryon desséché d'Holothurie, sont l'oeuvre d'un joyeux forcené. Elles auraient pu ravir la dame qui était à la première du Boléro de Ravel.

Parmi les nombreux titres farfelus donnés par Satie à ses oeuvres (Morceaux en forme de poire, etc.), notons ceux des trois Peccadilles importunes :

1 - Etre jaloux de son camarade qui a une grosse tête.

2 - Lui manger sa tartine.

3 - Profiter de ce qu'il a des cors aux pieds pour lui prendre son cerceau.


Concret PH, de Xenakis : grand pouvoir de fascination sur les chats.


Depuis la prise de contact à travers Nyman via Greenaway, j'ai toujours été plutôt bon public pour les minimalistes, Glass, Reich, etc. En tant que simple auditeur, je trouve cela souvent très agréable, malgré l'apparente impression de répétition. Mais si l'on prend connaissance par exemple du principe (à la fois simple et génial) sur lequel repose In C de Riley, ça devient tout à fait fascinant.


Jazz Gillum : "Dans le Mississippi, quand quelqu'un vous frappe, vous n'avez plus qu'à vous enfuit. Le Mississippi, on le quitte en courant ... pas en marchant, ce n'est pas assez rapide."


Ayant emménagé avec sa famille dans un quartier blanc, Nat King Cole reçut une lettre des résidents déclarant qu'ils ne voulaient pas de personnes "indésirables" dans leur voisinage, ce à quoi il leur répondit que, s'il en voyait dans le coin, il le leur ferait savoir.


A la fin de sa vie, Howlin' Wolf, s'il voulait pratiquer chez lui, devait le faire au sous-sol, "sa fille lui interdisant formellement de jouer une musique aussi rustique dans le salon familial" (Jazz & Blues Collection)


Vers 1955-56, le public américain blanc, adulte et bourgeois, se met enfin à daigner écouter de la musique jouée par des noirs. Il faut dire qu'on leur propose Fats Domino, dont la musique balance bien, mais dont l'allure et la bonhomie rassurent, comparés aux gesticulations et gloussements obscènes du blanc Presley.


B.B. King, dans Why I Sing The Blues : "Je suis longtemps resté dans un taudis du ghetto (...) J'entendais les rats dire aux cancrelats : il faudrait peut-être qu'on en laisse un peu aux punaises."


Accédant tardivement à la reconnaissance, le génial guitariste Earl Hooker, à qui Jimi Hendrix doit presque tout (acrobaties scéniques, guitare dans le dos, jeu avec les dents, pédale wah-wah,...) est sidéré d'apprendre qu'Hendrix était payé 50.000 dollars pour un concert : "50.000 dollars pour jouer de la guitare ? Mais moi, pour 500 dollars, je serais prêt à rentrer dans ma guitare !"


ETHNOMUSICOLOGUE

"Quand le monde entier s'ennuiera à la musique automatisée de clips diffusés en masse, nos descendants nous mépriserons d'avoir liquidé le meilleur de notre culture." (Alan Lomax)


CE QUI DISTINGUE BACH DE LA BÊTE

Si l'on écoute (simple exemple) l'aria pour ténor qui constitue la quatrième section de la cantate BWV 95 ("Christus, der ist mein Leben"), on mesure aisément ce qui distingue un créateur exceptionnel comme Bach d'un animal ou d'un capitaine d'industrie néolibéral, quel que soit le nombre de millions que ce dernier ait accumulé. On conserve des siècles plus tard une admiration intacte pour l'oeuvre de Bach. Se souviendrait-on, ne serait-ce qu'un an après sa mort, d'une hyène, sous le seul prétexte qu'elle aurait durant sa vie dévoré un nombre impressionnant de cadavres ? Ce genre d'exploits est tout juste bon à figurer dans le Guiness Book of Records, à côté de la plus grande cuillère en bois jamais réalisée.


CONCERT ET VARIATIONS

Répétition et variation sont les deux bases de la musique, mais le concert leur donne des possibilités d'extension dans le temps qui excèdent souvent ce qu'on supporterait sur un enregistrement sonore. L'ambiance du concert (si ambiance il y a, évidemment) et la qualité de certaines mélodies font qu'on pourrait les répéter et les varier presque indéfiniment sans lasser, dans une espèce de mouvement perpétuel.


NAISSANCE DE LA MUSIQUE

Dans le Shining de Kubrick : un détail très secondaire par rapport au film lui-même (et qui pourrait s'observer aussi ailleurs, à commencer par la réalité quotidienne). Le film joue beaucoup sur les répétitions avec variations : de scènes, de lieux (l'enfant roulant à travers les couloirs, mais à des étages différents à chaque fois), mais surtout de paroles (en particulier "redrum", mais bien sûr aussi l'étonnant contenu du roman écrit pas Jack Torrance). Lorsque le brave Scatman Crothers arrive à la rescousse, il répète (ce qui est assez naturel en soi dans une telle circonstance, du moins pour un anglophone) "Hello ?" et "Anybody here ?", et il le fait sur divers tons, en modulant. Et il semble en effet que personne, obligé de répéter vingt fois la même phrase, ne le ferait vingt fois exactement de la même manière, comme une machine. Inconsciemment, au bout de quelques répétitions, nous ressentons le besoin d'en combattre l'automatisme (perçu comme ridicule ou/et angoissant) en y introduisant des variations. Naissance de la musique !


CHANTER

Le plaisir de chanter, de promener sa voix sur les notes, est assez comparable au déplacement du corps, à une balade paisible dans le cas d'une belle mélodie simple, ou au plaisir enfantin des toboggans et grands huits dans le cas de mélodies plus originales et inattendues. Il y a des toboggans plus ou moins bien conçus et de même, pour une chanson, on éprouve plus ou moins de plaisir à monter et descendre selon la ligne voulue. Le plus souvent c'est terne et déjà vu, parfois c'est miraculeux. J'ai du mal à être plus précis, mais, par exemple, il me semble que la ligne mélodique de certains phrases de Little Musgrave, par Planxty, cette ligne mélodique plus haute qui apparaît pour la première fois sur "I have loved you Little Musgrave full long and manys the day / And I have loved you Fair Lady and never a word did say", que cette ligne-là est superbe. Evidemment on trouvera également des lignes mélodiques superbes dans des morceaux purement instrumentaux, dans le Quintette en ut de Schubert par exemple, mais le fait de chanter engage davantage le corps, ce qui m'inspirait cette comparaison quelque peu saugrenue avec un toboggan. Difficile d'imaginer le plaisir extrême que doit ressentir une cantatrice qui parvient à chanter parfaitement l'air de la Reine de la Nuit.


CHANSONS POPULAIRES

Mine de rien, en plus de leurs mélodies faciles mais agréables, les chansons populaires disent parfois des choses très justes sur la vie. Il y a une certaine psychologie, une certaine philosophie, une certaine façon de dire les joies et surtout les souffrances humaines, qu'on ne devine pas toujours, habitués que nous sommes à ne pas prêter grande attention aux paroles de ce que nous tenons pour léger et sans la moindre profondeur. Et pourtant, sans même parler des Divorcés de Michel Delpech, sublime d'intelligence, quelle justesse dans la vision de la rupture qu'on trouve dans Salut les amoureux de Joe Dassin ! quelle tragédie intime que l'histoire de Bang Bang chantée par Sheila (et bien que chantée par Sheila) ! quel constat atrocement déprimant et pathétique de l'enlisement conjugal qu'Emmène moi danser ce soir de Michelle Torr ! et j'en reste aux machins yé-yé, là : je ne parle même pas d'Edith Piaf !

Par contre, j'ai beau chercher, les paroles de Sardou ou Halliday, c'est toujours con.


REAC BLUES

Derrière la musique souvent superbe du blues, il semble y avoir souvent (dans les paroles et/ou dans la vie des bluesmen) une idéologie assez réactionnaire et machiste. Cynisme et pragmatisme de qui connaît la dure réalité de l'existence, plutôt que générosité de qui croit pouvoir l'améliorer. En un sens, on peut comparer ce mariage d'une forme esthétique admirable et d'une idéologie douteuse ou du moins ambiguë avec les oeuvres d'un Céline ou d'un Baudelaire. Et si l'on remplace les idées de ces deux-là par des sentiments généreux et progressistes, il n'y a plus d'oeuvre. C'est comme ça.


IONESCO : "COMMENT SE DEBARRASSER DE BECAUD ?", Arts, 23/09/1957 (?)

"J'avais déjà entendu par hasard quelques unes de ses chansons dans un bistrot ou deux où des fans peut-être faisaient fonctionner la boîte à musique. Elles m'avaient affreusement attristé. La banalité, l'imbécillité des paroles et de la musique, chose coutumière chez tant de chansonniers, sont aggravées chez Bécaud par sa voix, une voix qui ne vient pas de la tête, ni de la gorge, ni de la poitrine, mais de très bas, du ventre ou du gros intestin, dirait-on. Une voix non pas langoureuse, mais visqueuse, non pas sensuelle, mais pornographique, sans pornographie, se pâmant entre la défaillance et la convulsion, exactement le contraire de l'intelligence et du spirituel."


POLNAREFF vs ROI DES CONS CHANTANTS

Petit complément à mes considération sur le chant, même si je vais encore maladroitement tenter d'exprimer ce qu'un spécialiste dirait sans doute beaucoup plus clairement. Il me semble qu'on peut distinguer deux grands types de plaisir dans le fait de chanter (même si toute bonne chanson relève sans doute un peu des deux, mais souvent avec une dominante) : l'un davantage lié à la hauteur des sons, à la gorge, au souffle, et l'autre à l'articulation des sons, aux lèvres. Pour m'en tenir à ce que je connais bien, Polnareff ou Klaus Nomi illustreraient assez bien le premier, Brassens (ou Simon et Garfunkel) le second. Ces exemples montrent d'ailleurs bien que le premier plaisir est plus purement musical et mélodique, tandis que le second est lié aux mots, au plaisir de les prononcer, et relève donc surtout de la poésie. Polnareff n'est pas un poète, mais c'est un mélodiste génial, et une chanson comme Tibili est à la fois une des plus stupides qui soient au niveau du texte (mais ça importe peu car ça n'a rien à voir avec la stupidité détestable et engagée du roi des cons chantants : ajoutons à cela que la stupidité est ici totalement volontaire chez Polnareff, mais pas chez Roi des cons chantants) et une des plus extraordinaires au niveau vocal : c'est un feu d'artifice splendide de Shoobidoo-bidoo-waps.

En outre, et même si cela n'a plus de rapport direct avec la chanson, le Roi des cons chantants a un look vestimentaire hyper-vulgaire, tendance pull jeté sur les épaules façon université d'été de l'UMP, alors que Polnareff a la grande classe :


AVANT LE CD

Souvenir d'une époque où l'on transbahutait des 33 tours, y compris en vélo, pour les faire écouter à quelqu'un. Je les revois posés sur la platine, l'aiguille descendait, le premier morceau commençait. C'est étrange comme ces objets se prêtaient merveilleusement bien à ce partage, malgré (ou grâce à ?) leurs encombrantes dimensions. Aujourd'hui, on prête un CD à quelqu'un, qui le met dans sa poche, l'y sent à peine et risque aussi de l'écouter à peine. Le vinyl nous imposait sa présence, nous contraignait un peu plus à lui prêter attention.

Et que dire à présent du numérique !


CLARIKA

Octobre 2006 - Le dernier album de Clarika, en particulier la chanson éponyme, Joker, et Les Patineurs, qui ont un parfum de musique hongroise, mais dans ce que la Hongrie peut avoir de plus sympathique (donc "parfum de Hongrie", mais non "remugle sarkozyste").


SEX & ROCK 'N ROLL

La musique est sans doute l'art qui se substitue le mieux au sentiment amoureux : elle est comme lui communion sans raisonnement, sensation pure, vibrations, caresses. Elle s'y substitue d'autant mieux que que le plaisir qu'elle donne est éternel, infiniment renouvelable.


CELTIC ROCK

J'ai du mal à définir ce qui rend si agréable Oyster Band. Il ya sûrement à chercher du côté à la fois de la voix (grave, presque fantomatique) et de l'énergie musicale (la batterie, l'attaque des morceaux me semblent en général diablement efficaces). J'aime tout particulièrement leur album avec June Tabor, plein d'excellents morceaux, et en particulier Dives and Lazarus et la reprise de la Lullaby of London des Pogues (avec un punch a priori peu propice à la berceuse, mais peu importe ...) Et puis d'autres reprises réussies, de Love Vigilantes (New Order) à Star of the County Down.

C'est assez curieux. Autant je peux facilement expliquer ce que j'aime chez Green Day ou The Men They Couldn't hang (essentiellement le mariage mélodie-énergie) ou, dans un tout autre registre, chez Loreena McKennitt (le charme hypnotique et surnaturel) ou Alan Stivell (entre autres sa voix envoûtante et nasale, une voix de chaman, mêlée aux sons magiques de la harpe), autant j'ai du mal à analyser ce qui me plaît chez Oyster Band, tout en étant forcé de constater logiquement, au vu de ce que je viens d'écrire, que c'est sans doute justement le mélange de ces deux types de plaisir, quelque chose comme l'irruption du surnaturel dans le rock celtique.

***

Selon Philippe Paraire, les racines mélodiques du punk sont à chercher dans le folklore anglais et irlandais. Confirmation qui ouvrira peut-être les yeux et les oreilles de ceux qui ne connaissent pas les Pogues ou le Friggin' in the riggin' des Sex Pistols.


CHIEFTAINS

Les fameux finale des concerts des Chieftains, avec leurs solos virtuoses successifs, relèvent en quelque sorte d'une forme de jazz irlandais.


HARPISTES

Loreena McKennitt. Voix, musique et atmosphères superbes, de même que la présentation, toujours somptueuse, de ses livrets, en particulier pour The Mask and the Mirror et The Book of Secrets. Même si je trouve assez vaines et niaises toutes ces préoccupations essentiellement mystiques, l'idée est excellente, d'introduire chaque morceau par des extraits d'un journal de voyage, qui en reconstitue discrètement la genèse, en présente les sources, le tout en jouant souvent sur un désordre chronologique.

D'un autre côté, c'est un peu son fonds de commerce (ou son charme, pour le dire moins injustement) : l'enchantement, le féérique, le surnaturel, la transe, l'extase mystique. Si à côté de ça elle était ultra-rationnelle dans ses propos, ça dénoterait un peu trop. Et puis elle se plonge là-dedans avec une démarche syncrétique, ouverte, libre, et nous épargne tout prêchi-prêcha religieux, donc cessons de dire du mal de cette femme merveilleuse (même si dans le genre femme merveilleuse jouant de la harpe à merveille, on peut préférer Deborah Henson-Conant, dans un style plus jazzy et plus cuir).


INSPIRATION

Metropolis de Kraftwerk est mélodiquement très proche du traditionnel breton Eliz Iza.


EP

Le sigle EP désigne aussi bien un album de quelques titres (Extended Play) que l'éjaculation précoce. Coïncidence, sans doute.


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