THE UNOFFICIAL JOHN DOGGETT's BLOG

MES HAINES

STEEVY, RUQUIER, DRUCKER, SEVRAN ET AUTRES CRETINS OU LARBINS MEDIATIQUES

Steevy explique qu'il a fait un BEP audio-visuel, "mais l'Education nationale a supprimé la suite du diplôme." Il explique également que les lofteurs ont pu passer pour des crétins parce que "quand on parlait politique, religion ou quoi que ce soit, c'était pas vendeur, alors ils le coupaient en montage."

Marthe Villalonga lui dit qu'elle a été choquée d'apprendre qu'il jouait dans une pièce (de Ruquier) :

- Quand je pense que moi j'ai pris des cours, que j'ai dû travailler pour les payer, et que tout d'un coup on fait venir ... j'allais dire "un guignol", excusez moi ... qu'on prend un truc comme ça (*), on le met là et on vous dit : "il va jouer dans une pièce" !

Kenza, autre lofteuse, acquiesce avec enthousiasme au mot "guignol" :

- Mais oui ! On était des guignols, justement !

Mais Steevy ne partage pas du tout cette analyse et répond avec agacement à Marthe Villalonga :

- C'est pas méchant, ce que je vais vous dire, mais ce que vous dites là, c'est un peu du racisme ! Les gens se permettent de juger sans savoir.

(*) : elle a raison de rectifier, Marthe Villalonga : "un truc comme ça", c'est plus flatteur que "guignol".

Selon Didier Porte, Steevy aurait déclaré chez Ruquier : "le fisc me prend 45% de ce que je gagne, c'est scandaleux ! si ça continue, je vais fonder mon propre parti politique !"

En fait, ce qui est scandaleux, c'est que Steevy gagne de l'argent pour dire des choses.

Sur la télévision d'Etat UMP, l'idiot calembourdeux Ruquier invite Ghislaine Ottenheimer venue expliquer qu'il faut réformer (air connu). L'un des "chroniqueurs" (terme bien pompeux, il me semble, pour pareils bouffons, mais enfin admettons), Jean-Bernard Hebey, cite l'exemple (à ses yeux scandaleux) des nombreuses associations qui existent en faveur de l'intégration, associations qui (évidemment) coûtent très cher au "contribuable" alors que (je cite ce triste pitre) : "Résultat : Mouloud met le feu à des bagnoles."

Je reste assez sidéré devant l'écran, mais sur le plateau la chose passe toute seule, personne ne proteste. La nouvelle télé est née. Celle de 2007 déjà.

Dans le même registre et sur la même chaîne publique officie l'infect et hargneux Pascal Sevran, dont Didier Porte a cité l'autre jour les derniers déportements (justement). D'abord, invité chez son collègue Drucker, ils s'y sont mis à deux pour pomper Sarkozy (malséante ingérence de Sevran, alors que Drucker se débrouille très bien tout seul) :

- J'ai toujours été de gauche, mais il faut reconnaître que vous êtes quelqu'un d'honnête et d'efficace, etc.

Porte commentait :

- Surprenant en effet de la part de quelqu'un qui a passé tant d'années à disputer à Baltique les bâtons que lui lançait François Mitterrand.

Il cite également un passage du dernier livre de Sevran où, à propos de la famine au Niger, il qualifie les Nigérians de criminels parce qu'ils font des tas d'enfants qu'ils ne pourront pas nourrir. "Ils ont la mort au bout de la queue", écrit-il (ah ben oui, c'est un styliste, Sevran). Puis il dénonce l'aide humanitaire qui amplifie le problème, puisqu'en les nourrissant au lieu de les laisser crever (là je paraphrase), on leur donne la possibilité d'aggraver plus encore le problème en continuant à copuler comme des lapins.

Certes, on peut (et, dans l'idéal, on devrait) estimer que la surpopulation est un des plus grands problèmes planétaires actuels. Mais cette formulation raciste (à peine voilée) de la question, et surtout le fait de rendre responsables, et avec autant de virulence (quel courage, ce Pascal Sevran !) de pauvres diables incapables d'avoir une vision globale de la situation, plutôt que de s'en prendre aux autorités politiques et surtout religieuses qui, loin de poser pédagogiquement ce problème de la surpopulation, encouragent au contraire son aggravation, ... et bien disons que cette approche très particulière fait incontestablement de Pascal Sevran LE connard de l'année.

En tous cas, le fascisme est sur les rails et les médias, jadis si prompts à voir du racisme même là où il n'y en avait pas, commencent à préparer l'avenir.

Deux chapelles votives dédiées à Michel Drucker seront prochainement édifiées, l'une à Saint-Cyr-les-Pompes, l'autre à Saint-Claude (Jura).

Tombé sur l'émission de Ruquier, où tout semble indiquer que Steevy vient de se faire rabrouer moqueusement par Didier Wampas, mais j'ai hélas tout raté. Par contre, je vois juste après cela l'émission interrompue par des messages du genre "Abrogation de la loi sur l'égalité des chances", "Abrogation du gouvernement", "Grève générale !", ... puis "Programme interrompu".

Puis reprise. Clovis Cornillac est venu présenter les Brigades du Tigre. Intervention de Steevy (prière de bien s'accrocher) :

- Alors moi je ne connaissais pas la série car je suis trop jeune, mais j'irai voir le film (on s'en cogne, en fait, qu'il aille le voir ou pas, mais bon ...). Par contre, je voulais vous poser une question. Dans le film, le ministre de l'Intérieur s'appelle Georges Clémenceau : est-ce que ça a un rapport avec le porte-avion ?

...

Je suis resté figé quelques secondes.

Au sujet de son ex-collègue Loana réduite à manger des cafards dans la jungle pour TF1, l'immarcescible Steevy a déclaré :

- Ah non, moi j'aurais jamais pu faire cette émission, parce que moi j'ai ma fierté ! Si j'avais pas réussi après le Loft, j'aurais préféré disparaître et faire quelque chose d'autre.

Comme il n'a pas vraiment disparu (ni, à proprement parler, "fait quelque chose d'autre"), il faut donc en déduire qu'il considère comme une "réussite" de demander dans les émissions de Ruquier si les scénaristes des Brigades du Tigre ont appelé le ministre de l'Intérieur Clémenceau en référence au porte-avions.

Depuis bien longtemps, j'ai renoncé à perdre mon temps à suivre de près l'actualité, estimant qu'elle nous présente à peu près toujours les mêmes conneries, les mêmes horreurs et les mêmes abjections, agrémentées des commentaires généralement malhonnêtes de journalistes serviles. Globalement, rien qu'avec le peu que j'en recueille sans le faire exprès, j'ai réussi à me tenir informé des trois événements majeurs qui nous ont obligés à adapter notre vision du monde à des données nouvelles : l'effondrement du bloc de l'Est, la victoire de la France au Mondial 1998, le 11 septembre 2001.

Cependant, je m'aperçois que je suis complètement dépassé par l'évolution du débat intellectuel en France, qui semble désormais dominé, si j'ai bien compris, par deux courants de pensée nouveaux et radicalement opposés, dont les leaders, Arthur et Cauet, se détestent apparemment farouchement. Je n'ai pas encore compris sur quels concepts ils s'opposaient, car à ma grande honte, je n'ai lu aucun de leurs ouvrages.

Mimie Mathy : J'avais plus à prouver que les autres à cause de ce que je suis.

Fogiel : Quand vous dites "à cause de ce que je suis", vous voulez parler de votre taille ?

J'apprends par la chronique de Didier Porte que Steevy a déclaré dans une interview qu'il était en train d'écrire (je cite) "un thriller géopolitique". Il y a un an, on se sentait un peu gênés pour Sarkozy d'avoir le soutien de pauvres nouilles comme Steevy. Mais je me demande si aujourd'hui on n'aurait pas encore plus envie de plaindre Steevy d'avoir risqué son image (et sa crédibilité géopolitique) sur un type qui se révèle encore plus grotesque que lui.

Pour se marrer, un type s'est fait caster à plusieurs reprises dans des émissions de télé débiles pour faire de faux témoignages burlesques. Après s'être présenté comme avare au point de se retenir de pisser pour ne pas trop utiliser sa chasse d'eau, il est revenu chez Delarue en tant qu'onaniste intégriste. Ayant commencé à vanter les mérites de cette pratique, notamment en matière de variété des partenaires, il déclare : "par exemple, hier, j'ai fait l'amour avec Carla Sarkozy, c'était super, je peux dire qu'elle était sacrément chaude." Décomposé, Delarue l'interrompt : "Oui, bon, merci, inutile d'entrer dans les détails !"

Epilogue : invité plus tard dans une émission de pseudo-critique des médias, l'imposteur a dû faire face à l'hostilité générale de ces collabos. On lui assura que ce n'était pas drôle : "Vous vous rendez compte qu'à cause de vous une collaboratrice de l'émission a été renvoyée ?"

Après avoir amené Bigard au Vatican, Sarkozy a cette fois profité du passage du pape pour lui présenter Steevy.

Steevism / Sarkozysm / Stupiditism / Sélébritsm.