THE UNOFFICIAL JOHN DOGGETT's BLOG

MES HAINES

ALLEGRE , MEIRIEU et autres saboteurs de l'éducation


5 janvier 1998

Il paraît évident que cette grosse buse de Claude Allègre mérite la mort.

Penser à engager un tueur dès que mes heures sup seront payées.


02 avril 2005

Allègre a préfacé "L'écologiste sceptique" de Bjorn Lomborg, ouvrage qui remet en cause le réchauffement climatique et qui est devenu un best-seller chez les ultra-libéraux. Un scientifique, André Lebeau, interrogé sur France-Culture a confirmé que le bouquin n'avait évidemment pas la moindre rigueur. Interrogé sur la caution apportée par Allègre à un camp politique qui n'est pas le sien (sic !!!), André Lebeau a répondu qu'il ne lui revenait pas de commenter les prises de position de Claude Allègre, sur un ton qui m'a paru vouloir dire "vous ne me le ferez pas dire, mais c'est un pseudo-scientifique et un gros con". Enfin, moi, je l'ai compris comme ça.


5 février 2006

Un article du Monde sur une nouvelle méthode pédagogique américaine, consistant à faire la lecture à un chien (mais je pense que cela peut marcher aussi avec une poule ou un rat). La chose présente certains avantages réels, comme celui d'inciter l'enfant à essayer d'expliquer tel ou tel mot à l'animal pris comme intermédiaire : mais on retrouve surtout les aberrations habituelles aux pédagogistes. Je cite :

"Les enfants sont en confiance. Ils n'ont pas peur de faire de fautes, (le chien) ne va pas corriger les élèves, ou les reprendre. Il les accepte tels qu'ils sont. Ce n'est pas lui qui irait reprocher à (tel élève) de dire planète pour pacifique."

Là, on retrouve vraiment en plein l'école libertaire et niaiseuse telle qu'on l'aime : celle qui se soucie de prendre les gens tels qu'ils sont et de ne surtout pas les faire évoluer.

Mais à l'heure où la tendance américaine aux procès gagne l'Europe et où, d'autre part, on commence enfin à reconnaître les dégâts massifs causés par les pseudo-sciences de l'éducation, il serait intéressant que des parents de plus en plus nombreux se mettent à assigner en justice les propagateurs de la méthode globale et autres Meirieu.


11 janvier 2006

Alain Viala samedi dernier dans "Répliques" de Finkelkraut : encore un beau Meirieu, sans aucun remords et continuant éhontément à se poser en expert ! Evitant de répondre sur les causes de la dégradation massive de la maîtrise de la langue, il répète à satiété que lui-même défend depuis longtemps l'étude de la langue au lycée. Heureusement, l'autre invité, le mathématicien Laurent Lafforgue, ne manque pas de lui faire observer qu'il ne serait pas nécessaire de faire de la grammaire au lycée si, comme autrefois, la langue était apprise et maîtrisée AVANT. Ce à quoi Viala répond évidemment en changeant de sujet et en continuant à pontifier.


17 mars 2008 : DES NOUVELLES DE LA RÂCLURE

Mediapart consacre un article à Claude Allègre. On y explique en substance qu'ayant fait avancer la recherche dans un domaine bien délimité (et ayant obtenu un prix pour cela), mais très médiocre scientifique par ailleurs, Allègre a passé tout le reste de son temps à utiliser cette reconnaissance pour débiter des conneries sur des sujets qu'il ne maîtrise généralement même pas.

Sachant ce qu'il a fait pour la destruction de l'Education nationale, lorsque l'on considère qu'une grande partie des inepties évoquées ici est liée à la défense des OGM, à la négation de l'influence de l'activité humaine sur le climat, à la négation du danger de l'amiante à Jussieu,... on est amené à ajouter que ce n'est pas seulement un gros con qui se croit omniscient et qui veut faire l'original en prenant le contrepied de ce que disent la plupart des scientifiques. Non. Il est cela, évidemment, mais pas seulement. C'est essentiellement et clairement un vendu (*).

(*) : nous n'ajouterons pas "c'est-à-dire très exactement une pute", par respect pour les filles de joie.


DES MERITES COMPARES DE DEUX ORDURES

Comparé à Claude Allègre, Judas Iscariote est un personnage relativement digne et sympathique. Une fois son ignominie perpétrée, il a pris ses trente deniers et il est allé se faire pendre : on ne l'a pas entendu ramener sa gueule durant des années.


21 avril 2008 : COLLABOS

Deux représentants de l'approche républicaine de l'école, Jean-Paul Brighelli et Natacha Polony, ont été invités à l'émission Ripostes, ainsi que trois immondes de divers acabits : Darcos, Lang, ainsi que l'immarcescible Meirieu, le Docteur Pangloss des Sciences de l'Education (autrement appelées pédagogonigologie). L'occasion pour moi de constater qu'au lieu de refuser le manichéisme, de prendre ce qu'il y a de bon dans la réforme des programmes proposée par Darcos, tout en condamnant sans appel les suppressions de postes, Brighelli et Polony se rangent ouvertement du côté de Darcos, attribuent (à juste titre) les problèmes du système scolaire français à l'héritage pédagogiste, mais en tirent la conclusion que, puisque le fond du problème est là, les suppressions de postes ne sont pas un problème. Perte de toute indépendance d'esprit et de tout jugement critique. Collaborationnite aiguë. Brighelli et Polony sont dans un bateau, le même bateau que Meirieu, celui qui charrie les poubelles de l'Education nationale.

Mais l'arrogante servilité de ces deux bougres n'est rien comparée à la tartufferie d'un Meirieu et n'entame en rien la valeur des idées qu'ils défendent, qu'ils croient défendre (mais qu'hélas ils discréditent) en s'associant à un gouvernement d'ultra-droite. Cela me rappelle curieusement le cas de certains nationalistes bretons des années 30-40, qui, pleins de rancoeur à l'égard d'une République Française qui s'était acharné à anéantir leur langue, et pensant obtenir ainsi l'indépendance de la Bretagne, ne trouvèrent rien de plus intelligent que de s'allier aux nazis : Olier Mordrel, le Parti National Breton, la Bezen Perrot, et tout ce fourbi aussi minable que répugnant qui a durablement sali la cause bretonne. Mais fallait-il renoncer à cette cause pour autant ? Sans parler d'une indépendance à l'utilité contestable, défendre une langue et une culture est en soi une belle cause. Quelques années plus tard, la Bretagne, échaudée par l'épisode de ses crétins à croix gammés, voyait renaître des revendications nettement marquées à gauche, et souvent plus orientées vers la renaissance culturelle : ce furent la création des bagadoù, puis du Festival Interceltique, ce furent les Morvan Lebesque, Alan Stivell et autres Gilles Servat. Bon, ensuite, il faut bien admettre qu'une fois la France devenue plus ouverte à ses cultures régionales, tout ça a été quelque peu récupéré par TF1 : c'est moins grave que l'histoire avec les nazis, mais enfin ce n'est pas très glorieux non plus. Mais peu importe, culturellement, ce fut une réussite.

Bref, n'abandonnons pas de bonnes idées sous le seul prétexte que les hommes qui les défendent sont faillibles.

Et revenons à Ripostes. De leur côté, Lang et Meirieu font preuve de leur mauvaise foi et de leur démagogie coutumière. Commentant le fait que 93% des enseignants ne se sentent pas du tout valorisés, mais méprisés, ils en accusent le discours "républicain" qui ne cesse selon eux de démoraliser et de culpabiliser les maîtres en disant que l'école va mal. Mauvaise foi, car ce ne sont pas les maîtres que ce discours met en cause, mais les pédagogistes qui leur imposent leurs théories. Si les enseignants se sentent aujourd'hui dévalorisés, c'est essentiellement parce qu'ils sont depuis vingt ans infantilisés et caporalisés : par qui ? essentiellement par les IUFM, par des théoriciens comme Meirieu et par des ministres comme Claude Allègre.

Autre argument repris par Lang et Meirieu : l'échec scolaire touche seulement une frange de la population, et cette frange est issue des milieux les plus défavorisés, donc en fait c'est nor-mal, ce n'est pas la faute à nos méthodes et décisions à la con. Mais si la réussite scolaire est à ce point conditionnée par le milieu social, si l'école n'a pas les moyens de former ces esprits-là, alors l'école n'a guère de raison d'être et n'est qu'une vaste imposture ! Ce qu'elle est effectivement devenue grâce à ces personnages.


10 mai 2007

Il y a quelques années, quand je disais que Claude Allègre n'avait rien d'un homme de gauche mais que c'était plutôt une sorte de pourriture poujadiste, on me disait que j'exagérais. Aujourd'hui, après avoir flingué le système éducatif français, en tant que conseiller de Jospin pour la loi d'orientation de 89, puis en tant que ministre de l'Education, il rejoint tout naturellement la niche sarkozienne et il s'en trouve encore pour être surpris par cette "trahison". Ce n'est pas Allègre qui a trahi, mais le PS, en lui donnant les moyens de faire le sale boulot que la droite n'aurait jamais osé faire elle-même quand elle était au pouvoir. "N'aurait jamais osé faire" avant, bien sûr, car désormais, elle peut tout se permettre, dans l'état où sont les institutions, la gauche, les syndicats, et les mentalités en général.


1° septembre 2008 : NO COMMENT

Extraits d'un article du Monde du 29/08 :

"Claude Allègre se voit confier une mission par Nicolas Sarkozy.

Claude Allègre, qui espérait un temps entrer au gouvernement comme ministre d'"ouverture", s'est vu confier le soin d'organiser les Assises européennes de l'innovation, à l'automne, a-t-on appris jeudi 28 août auprès de l'Elysée (...)

Dans une interview publiée sur Le Figaro.fr qui doit paraître dans le Figaro magazine daté du 30 août, Claude Allègre confirme avoir accepté d'organiser les Assises européennes de l'innovation. "Je suis de gauche et je reste de gauche. Mais, comme je vous l'ai dit, je n'ai pas l'intention de reprendre ma carte du PS ni d'appartenir à aucun autre parti. Mon parti, c'est l'Europe", déclare-t-il. "Ayant organisé en France les Assises de l'innovation, participé à l'élaboration de la stratégie de Lisbonne, comment aurais-je pu refuser cette proposition ?" interroge-t-il. "Certes, je ne suis pas un magicien, mais, avec l'aide de personnalités européennes qui ont accepté avec enthousiasme d'apporter leur concours à cette entreprise difficile, nous ferons de notre mieux. Le dynamisme du président français est pour nous tous un sujet d'espoir", conclut l'ancien ministre."


7 août 2010 : PAIN DE GLACE

Un énorme bloc de glace, extrêmement mal informé quant au caractère fallacieux de toutes ces histoires de réchauffement climatique, vient de se détacher d'un glacier du Groenland. Espérons qu'il ne va pas tomber sur le coin de la gueule de Claude Allègre !

On objectera qu'un tel objet, d'une superficie d'environ 260 km2, est trop grand pour tomber juste sur un coin de la gueule de Claude Allègre, mais ce serait oublier un peu vite que Claude Allègre a une très très grande gueule.

PS : Un docufiction serait en préparation mettant en scène Claude Allègre (interprété par Russell Crowe retrouvant sa physionomie de Mensonges d'Etat) confronté à la réalité des changements dans l'Arctique, et en particulier à un ours blanc particulièrement remonté contre le réchauffement et ses négateurs.


12 novembre 2010 : LES DEBUTS D'UN POURRI

Jean-Noël Jeanneney, à l'occasion d'une émission sur l'amiante et la silicose, rappelle qu'en 1996, un an avant la décision prise par Chirac d'interdire l'usage de l'amiante en France, un certain Claude Allègre, encore peu médiatisé, dénonçait "un phénomène de psychose collective";

Son invité, Paul-André Rosental, précise que "la psychologisation a toujours fait partie des techniques de minimisation du risque, surtout du risque auquel les autres sont exposés." Il ajoute par ailleurs que tout le monde (médecins, sécu, syndicats,...) connaissait dès les années 70 les dangers de l'amiante, mais qu'il a fallu pourtant vingt ans de plus et une mobilisation de l'opinion pour qu'on agisse enfin. Que de morts passées et à venir qu'on aurait pu éviter. Tout le monde savait. Tout le monde, sauf Claude Allègre, bien sûr.

 


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