LA FERME CELEBRITES 2005 (Part 1)

Voici la liste des tocards de l'année :

- Baronne Von Brandstetter

- Henri Leconte

- Patrick Dupond

- Nathalie Marquay (ex-miss France et femme de Jean-Pierre Pernaut)

- Veronika Loubry

- Jango Edwards (les autres sont pétrifiés à cette annonce)

- Philippe Risoli

- Joanna (artiste lyrique polonaise : 95-35-90)

- des lamas (mais ni Serge, ni Dalaï, hélas !), des kangourous et des autruches

- Jordy

- Plastic Bertrand, avec sa veste en satin rose (sur chemise de même façon).

- Mallaury Nataf

- les toilettes dans le poulailler (avec une poule sur le siège)

- Princesse Erika

- Jerry de la Vega ("mondialement et internationalement connu" - sic)

- Régine (qui dit que quand elle était petite fille, elle voulait connaître toutes les stars, comme John Wayne ou De Niro - sic)

La baronne Brandstetter se fait bouffer sa robe baroque par une chèvre. Elle reste figée et geint :

- Maiiiiiiiiis ! Il mange mon jaquette !

La baronne porte un chapeau vert fluo. Elle aide Plastic à traire les vaches : lui trait, pendant qu'elle caresse la vache du dos de la main, commente son geste ("ooooh ! tu vois, elles aiment les caresses ! ça les relaxe, elles donnent plus de lait !") et se pavane de son chapeau (cf Saint-Simon).

La baronne se met ensuite à traire également et théorise : "traire les vaches, c'est comme le golf, finalement."

Plastic : Ah oui ?

- Oui, c'est comme le golf : une fois qu'on a la technique, ça va.

Pendant que les autres bossent :

- Jerry et Plastic se font un masque au concombre.

- Patrick et Régine font des mouvements gymnastiques.

- la baronne se pavane d'une autruche mâle qui danse pour elle puis qui lui mord le doigt ("Aaaaaaaaaaaaaaaaaah ! mais tu es fou ! tu m'as mordu mooooooooooon doigt ! Il faut pas faire ça !")

- Philippe Risoli se fait pisser dessus par un mouton.

- Mallaury Nataf magnétise les pieds de Véronika Loubry (je cite : "Ca me fait tout chaud là. - Oui, j'essaie de percer la tête, là.")

- Jango et Plastic (son masque fini) font la danse de la pluie.

Avec tout ça, on se demande qui sont ceux qui bossent, à part Henri Leconte, qui est "régisseur".

Patrick Dupond, conscient du problème, passe des heures au "confessional", à analyser les difficultés de Leconte pour faire obéir ses camarades et à dire "moi quand je dirigeais une école de danse, je faisais comme ceci" et "Henri devrait faire cela pour qu'on suive ses consignes."

En fait, ce qui manque dans ces émission à "célébrités", ce sont des moments de glande où ils peuvent disserter de tout et de rien, comme dans le Loft. On leur fait faire des tas d'activités, ils s'engueulent, mais ils n'exposent pas assez leur Weltanschauung.

La Baronne : Ils sont mal élevés, ces poulets ! Aucune éducation !

Jango Edwards est nommé "premier moins bon fermier" (sic). Informé du fait, il fait un geste obscène des deux bras en affirmant :

- But I'm good at other things !

Patrick Dupond s'étant ébouillanté la main, Mallaury Nataf l'a soigné avec son urine (à lui). Elle explique que l'urine est une panacée car elle contient mieux que toute autre substance notre code génétique.

Plastic affirme avoir la phobie des poules.

Princesse Erika : Parle lui, pendant que tu la trais, tu lui dis "t'es belle".

Veronika Loubry : Ouais, tu crois ?... Oh, je sais pas, moi les vaches, je sais jamais quoi leur dire.

Princess Erika est régisseuse et pète les plombs car ça glandouille encore plus qu'avant (ce qui n'est pas peu dire).

Elle finit par exploser :

- J'en ai marre, vous êtes là à faire vos petites fiottes ! Regarde moi, Patrick, c'est pour toi que je dis ça !

 La baronne ("J'ai une love affair avec mon autruche") tend ses fesses contre le grillage et dit à son ami autruche :

- Allez ! Pique moi mes fesses ! Vas y ! ... AAAAAAAAAÏÏÏÏE !

Puis, sur le dos, elle lève les jambes en l'air devant Plastic qui lui donne une fessée. Elle témoigne ensuite au "confessionnal" :

- Plastic, il est très bien élevé, très attentionné.

La baronne vire Jordy de table :

- C'est MA place !

Puis, elle retourne faire un tour auprès de son autruche :

- Allez viens, on va courir !

Chacun court donc de son côté du grillage (visiblement, le love affaire est donc réciproque). Elle conclut :

- Comme tu es beauuuuuuuuuuuuuuu !

Avec sa voix cassée et lancinante, Patrick Dupond se la joue Sacha Guitry.

Il s'émerveille devant les accouchements successifs de la chienne et dénonce ses camarades :

- Jusqu'au 3° tout le monde venait voir et puis après ils se sont un peu désintéressés, il n'y avait plus que moi et Jordy qui restions près d'elle.

Sans doute parce qu'il est nominé, Patrick Dupond en fait des tonnes dans le trip "à la ferme du bonheur" :

- J'ai collé ma tête contre le flanc de la vache. C'était très agréable, j'étais en contact avec l'animal. Y a pas de rapport de force, c'est un rapport de tendresse, je dirais. C'est comme un gros câlin (long silence, puis sentant peut-être qu'il en a trop fait dans ce registre, il dérape dans le seillièrisme) Et c'est productif, en plus !

Plastic, qui n'en fiche pas une rame et dont l'activité consiste essentiellement à se rouler au sol avec Jango, vante sentencieusement la nécessité des "plages" de repos (sic).

Dupond, toujours en plein délire, vient d'apprendre à faucher et commente :

- Avec un seul coup de faux, on tranche une trentaine d'épis d'un coup : c'est une sensation merveilleuse !!! De voir ces épis tomber et faire place nette devant vous ! Et on trace un chemin ! De temps en temps, on se retourne et derrière nous il y a une tranchée, et c'est NOTRE tranchée, on se l'approprie !

De plus en plus incroyable, ce type ! Il apprend qu'il est nominé (avec Jango) et, ne doutant pas qu'il va rester et donc devenir le nouveau régisseur pour une semaine, il commence à tout planifier.

Princess Erika : Putain, si c'est lui qui reste, il va nous tyranniser !

Et de fait, trop impatient, il commence déjà à distribuer ses ordres aux uns et aux autres.

Bon, ils ont eu une idée du tonnerre pour achever Patrick Dupond, ils lui ont confié un bébé chèvre, alors là il est complètement gâteux, il ne la lâche plus :

- J'ai pas envie de la quitter, je sens qu'elle a besoin de moi ... On a besoin l'un de l'autre ... C'est comme un enfant, quoi ...

Et il fond en larmes.

Juste après, image géniale où on le voit bercer et embrasser sa chèvre sur un rocking-chair, juste devant une pancarte posée là par hasard (?) et portant le mot "CLOWN".

Pendant ce temps, l'autre tarée complimente son autruche mâle :

- Tu es si beauuuuu ! Tu as de jolis yeux toutes rondes ! Comme les cerises !

Pour une soirée festive, Jordy se déguise en femme et se fait maquiller par la baronne. Sous-titre : "ce soir, les cocottes ne seront pas qu'au poulailler".

Comme il ne sait pas dans quel sens mettre le chapeau, la baronne commente :

- Il est trop jeune ! Il ne sais pas encore comment mettre le chapeau, comment se maquiller, ...

Festival de mauvaise foi pour glander :

Erika : Marianne, tu pourras laver les torchons ?

Baronne : Maiiiis ... Je viens de vomir et d'avoir la diarrhée, je ne sais pas si je vais pouvoir me pencher en avant.

Princess Erika : Tu m'enduis d'erreur.

La baronne : Ce sont les jeunes qui donnent le meilleur jus, pas les vieux.

Régine : J'ai pris une douche, j'avais l'impression que j'avais plein de puces. Voilà, je me sens dépucelée.

La baronne : J'ai de bons rapports avec tous les animaux, mais les cochons ils sont décevants.

Ils lui ont en effet mordu les chevilles à travers "sa pantalon".

Patrick Dupontifiant (qui a donné le biberon au cabri après que la baronne ait échoué et se soit extasiée sur son habileté à lui) : "Marianne est quelqu'un de très gentil, mais on voit qu'elle n'a pas du tout l'habitude avec les enfants. Vous savez, la tétée est un moment très important."

3 accouchements de brebis successifs. Pierre Palmade (de passage) est le seul à ne pas s'extasier et à être au contraire franchement écoeuré. Jordy met son bras dans une brebis.

(main enfermée)

 La Baronne jacasse en trayant. Ca agace la vache, qui donne un coup de sabot au sol en guise de semonce. Evidemment, l'autre conne s'exclame :

- OOOOPOLA ! Elle veut me donner une claque ! Elle fait comme ça !

Et elle imite le coup de pied au sol, ce qui stimule la vache qui en redonne un autre, puis un troisième qui finit par faire basculer en arrière la baronne affolée (et hurlante), le cul dans la paille.

- AAAAAAAAAAH ! Il m'a poussé avec son pied ! Elle ne m'aime pas !

Plus tard, elle explique :

- C'était certainement mon pantalon vert qui l'a dérangé.

(fesses enfermées)

 Un peu plus tard, la Baronne glisse et se vautre dans le purin avec son pantalon vert. Ramassée par Risoli, elle court vers la douche dans une position des plus bizarres, bras tendus de chaque côté, et évidemment geignante en passant au milieu des autres sidérés :

- Aaaaahaaaaah ! Au secours ! Que quelqu'un m'aide ! Je suis tombée dans la merde !

(fesses emmerdées)

La baronne, de nouveau menacée d'être molestée par sa "vache-bourelle", finit par crier : "Salope !"

Jordy (je cite Dechavanne) "s'est fait exploser la nuque par un pieu." (c'est du moins ce que j'ai entendu)

Patrick Dupond appelle les femelles des moutons des "moutonnes".

Plastic Bertrand : Là j'ai dû prendre une poule entre les mains, c'était une sensation horrible, c'était atroce.

La baronne s'est fait botter le cul par son autruche, puis masser le cul par son Plastic.

Comme Risoli a tendance à montrer son cul, Régine commente :

- Moi, mon cul, il est plus beau, non ?

Princesse Erika ayant quitté la Ferme sous un prétexte assez flou, Patrick Dupond lui a fait ses adieux en larmes, puis il a commenté :

- Je suis attristé, mais soulagé. La seule option pour elle, c'était devenu ça.

Sur le plateau, Mallaury gambade, déguisée en lapine et Jango Edwards la chevauche.

Patrick Dupond, occupé à brosser un lama, s'est fait grimper dessus par icelui.

Il déclare :

- Oui, c'est ce qui s'appelle se faire culbuter. Et en plus, il m'a envoyé sur Plastic.

Veronika Loubry (en voie d'élimination) lui ayant déclaré son amitié, la femme Pernaud s'improvise critique littéraire et commente :

- J'étais vraiment émue. C'était surréaliste.

Jerry de la Vega (qui s'avère un connard grincheux de première) ne cesse de pester dans son coin. La baronne finit par lui demander de se taire, ce qui le lance dans un nouveau cycle de rage.

J - Arrête de me dire ça !

B - Non, toi, arrête ! Tu nous fatigue !

J - Arrête de me dire de m'arrêter, parce que ça va m'énerver et je vais pas m'arrêter !

B - Mais tu nous fatigue !

J - Ecoute, tu m'emmerdes pas ! Moi je reste dans mon coin, toi tu restes dans ton coin et comme ça y a pas de problème, OK !

B - Mais moi je ne parle pas toute seule !

Raffarin est à 24% dans les sondages.

Départ impromptu en transhumance à minuit. La baronne est scandalisée :

- Maiiiiis ce n'est plus la Ferme ! c'est un KKKamp de force !

Plastic s'estimant toujours honni et persécuté par le fermier, il boude, gueule et en profite pour glander en se posant en victime. Comme Philippe Candeloro (invité du week-end) tente de les réconcilier, il répond :

- Ouais, mais bon, il a qu'à se trouver une aut' tête de pipe !

La baronne embarquée en transhumance ne cesse de pester et, tout en marchant et pestant, elle a un éclair de lucidité :

- C'est pas un spectacle ! Qu'est-ce qu'ils vont dire, les télespectateurs, quand ils vont voir cette pauvre Marianne Brandstetter coucher par terre, gelée tout la nuit ? ... "Ah quelle connasse ! Elle a tout le confort dans son hotel à Monte-Carlo et elle vient ici !" Je dois être maso !

La baronne, visiblement pour échapper à une activité, se pose en passionaria des écrevisses :

- Parce que ça c'est des bêtes que il faut les laisser vivre. Je suis contre qu'on mange les écrevisses. Les vaches, les poulets, ça je veux bien. Mais on ne plonge pas les vaches dans l'eau bouillante ... Pensez vous ? Si on vous plongerait vivant dans l'eau bouillante, que pensez-vous de ça ?

D'une fenêtre, elle crie aux autres :

- Houhou ! Houhou ! Houhou ! Vous êtes des monstres !

A chacun de ses "houhou", le paon hurle en écho :

- Léon !

Foulant du raisin dans la même cuvette que Jordy, la baronne se casse la gueule :

- Eh ! toi ! Tu m'as poussé ! Tu m'as donné un coup de cul !

Philippe Candeloro est très apprécié des fermiers. Il dit :

- Ca fait plaisir de se dire que ma visite va leur donner une ou deux semaines d'espérance de vie à la Ferme.

Il sympathise tellement qu'au lieu de rester dans sa confortable cabane à invités, il décide de passer la dernière nuit avec les autres dans leur boui-boui au-dessus des moutons. Mais c'était compter sans la baronne qui, pour une raison inconnue et bien qu'il lui propose d'aller coucher dans le vrai lit à sa place, le boute de là violemment :

- Va là-bas j'ai dit ! ... Non ! Qu'il reste là-bas !

Elle finit par se relever de son lit, le chassant au bas des escaliers, puis lui jetant d'en haut un rouleau à pâtisserie.

Candeloro au confessionnal, peu faraud : Euh ... je sais pas d'où elle a sortie son rouleau à pâtisserie, ch'sais pas, il était sous ses draps sûrement ........... Mais je l'ai bien évité.

Baronne au confessionnal : Mais oui, je dors avec un rouleau de pâtisserie dans mon lit, parce que je roule mon dos par terre.

Comme chaque soir, il faut trouver des volontaires pour veiller l'ânesse qui est grosse. La régisseuse Joanna, doucereuse, demande à la baronne :

- Tu veux bien veiller ce soir ? Pour l'ânesse qui va naître.

Baronne qui répond, péremptoire :

- Maiiiiis moi je m'en fiche, qui va naître ! Ce n'est pas un hôpital ici, c'est une ferme. Moi euh ... ne comptez pas sur moi pour ça !

Plastic, lors d'une dispute avec la baronne :

- Quoi ? Je comprends même pas ce que tu dis ! ... T'es mal tombée avec moi !