THE UNOFFICIAL JOHN DOGGETT's BLOG

MES HAINES

FLORENT PAGNY , PASCAL OBISPO ET AUTRES TROUBADINS INEPTES

Tombé sur une émission à la con dans laquelle un certain Steven, ex-membre d"Alliage, vient témoigner de sa chute dans l'alcool et les "dépenses excessives" (passionnant !) après l'éradication des boys bands, et surtout de sa rencontre avec Dieu, qui l'a "aidé à relever la tête" (la quoi ???). Comme en témoigne l'animatrice, Steven est désormais "lumineux", ce qui doit être fort pratique.

Quoique chauve, l'Obispo est un parasite du cheveu (de Polnareff).

Armande Altaï, quant à elle, est un croisement entre Lady Macbeth et Arielle Dombasle, le tout copieusement arrosé de vin rouge.

Pascal Obispo est ce chanteur qui, il y a quelques années, avait écrit une chanson évoquant la naissance de son enfant en ces termes : "tu es mon millésime, ma plus belle année", comparant ainsi sa semence à un grand cru. Bon appétit !

Récemment, je l'ai entendu déclarer en substance que son nouvel album était son premier album "intelligent". J'étais prêt à trouver cette lucidité admirable, mais j'ai assez vite compris ce qu'il entendait par là, à savoir qu'il a désormais renoncé à une certaine noirceur (ah bon ?) factice (ça c'est moi qui le précise, évidemment) au profit de messages positifs (comprenez : niais).

De manière d'ailleurs très symptomatique, son album s'intitule Les Fleurs du Bien. Tout Obispo est dans ce titre : la niaiserie la plus complète et enfin assumée, mais surtout cette enflure démesurée et totalement injustifiée de l'ego : après Polnareff, Baudelaire ! L'audace avec laquelle un pareil tâcheron osait se comparer à Polnareff était déjà délirante, c'était vraiment la grenouille de La Fontaine ! Mais sa nouvelle comparaison laisse sans voix. Parce que si on y regarde de près, ce que suggère implicitement Obispo, ce n'est pas qu'il est l'égal de Baudelaire, mais bien qu'il le dépasse. Baudelaire, avec toute sa noirceur, n'était évidemment pas un poète "intelligent" selon les normes obispiennes. Avec les Fleurs du Bien (un titre dont la niaiserie aurait fait reculer non seulement Baudelaire mais même n'importe quel poète romantique de second ordre !), Obispo est en train de nous dire : "Baudelaire, c'était pas mal, mais je vais faire mieux, parce que le Bien c'est mieux que le Mal !"

Pauvre clown !

Il m'apparaît de plus en plus urgent de lancer la mise à jour (KSP2007) du "Kit de Survie pour mieux penser". L'état actuel de certaines cervelles a de quoi légitimement susciter des inquiétudes, entre les sondages qui donnent Sarkozy vainqueur et ceux qui soulignent qu'un tiers des Français estime que le Front National est utile à la vie politique, en passant par les stratégies navrantes du PS et les inquiétantes déclarations de Florent Pagny.

Ce dernier (dont on sait l'importance qu'il accorde à la ... pardon, à sa liberté de penser) vient en effet, selon ses propres affirmations, de faire construire autour de sa maison un "mur anti-cons". On peut craindre que le pauvre Florent ne se fasse très mal. Laisser Florent jouer avec un mur anti-cons, c'est comme laisser un hémophile jouer avec un couteau. Voilà qui nous confirme une fois de plus que le con suprême, le con de chez con, se repère essentiellement au fait qu'il croit que tout le monde est con, sauf lui. Le pire con étant évidemment celui qui prétend donner des conseils pour "mieux penser" (sic) et qui de surcroît trouve bon d'ajouter "sic" à tous propos (tic).

Pour sa série de concerts en France, Polnareff a déclaré (en substance) qu'il ne souhaitait pas y voir la gueule d'Obispo.

Florent Pagny, l'anti-fiscaliste chantant, arbore toujours son bouc-mode (toujours mode ?) mais plus de cheveux, ce qui révèle une curieuse ressemblance avec Michel Blanc.