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Dans "Kagemusha", de Kurosawa, un chef de clan utilise un sosie pour prendre les risques à sa place et s'exposer dans les batailles. Or, quelle ne fut pas ma surprise tout à l'heure, au journal de France 3, de constater qu'Ernest-Antoine Seillières, interrogé dans le cadre de son université d'été à la con et à Jouy-en-Josas, n'était pas, n'était plus, Ernest-Antoine Seillières. Je ne suis pas du genre à voir des ressemblances partout, mais là, franchement, c'était flagrant. Craignant un coup de force des intermittents et misant sur la naïveté et la mauvaise vue des français ET des membres du MEDEF, Ernest-Antoine Seillières s'était fait remplacer par un acteur quelque peu oublié du cinéma français (je le croyais d'ailleurs mort et enterré), un certain Jean Lefebvre, qui connut son heure de gloire en vantant les mérites d'une nacelle magique pour monter les escaliers sans toucher les marches avec les pieds, mais peu importe, c'est un détail. Une brève recherche sur le net me permit très facilement de trouver cette photo les montrant tous deux en train de deviser jovialement (et dans la même tenue !). Or, au journal d'hier, c'est celui qui porte sa montre au poignet gauche qui était interviewé, donc Jean Lefebvre et non Ernest-Antoine Seillières.
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Allegri s'attaquait principalement aux écoles, qu'il réduisait en cendres après y avoir déféqué et dansé. Son inculture totale et son épaisseur d'esprit l'empêchèrent d'obtenir son doctorat de boucher-désosseur, ce qui fut à l'origine de sa vocation de pirate. Allegri réussit à semer la terreur durant des années, mais il mourut fort sottement en s'étouffant, un jour qu'il se vautrait dans sa fange. D'après Daniel Defoe : "Histoire générale des plus fameux pirates", éditions Payot.
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Autre pirate de légende, le Captain Red, incarné ci-contre par Walter Matthau dans le film de Roman Polanski. A droite, Walter Matthau arrêté par inadvertance lors de ses vacances en Mésopotamie suite à un quiproquo (il avait été pris pour Jean Lefebvre). |
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