CHEVRES

 

Les jeux des chevreaux, tels qu'observables en été à la Pépinière (Nancy) ont de quoi retenir l'attention de l'amateur de cascades. Courses frénétiques, escalade de pentes rocheuses à pic, bonds terribles d'une hauteur à l'autre, ...

Le combat de chevreaux est également intéressant. Crâne contre crâne, chacun essaie de pousser l'autre avec sa tête. Episodiquement, les deux adversaires se dressent sur leurs pattes arrières et se laissent retomber tête vers le bas, chacun venant frapper de ses cornes celles de l'autre avec l'élan ainsi obtenu.

La présence d'un chevreau additionnel mal réveillé peut compliquer le jeu. Après avoir mis un certain temps à émerger sans prêter attention à ses camarades agités, le chevreau blanc ci-dessous finit par les remarquer et se décide à participer fort mollement, pour le principe.

Autre jeu qui divertit fort ces animaux : pousser son voisin contre l'abreuvoir fixé au grillage. Comprimée contre l'abreuvoir, la victime, au lieu de s'en aller bêtement sur le côté (comme nous ferions sottement, vous et moi), bondit en hauteur et se retrouve debout dans le bassin. On a vu également de très petits chevreaux bondir sur le dos de leur mère à intervalles réguliers, s'y tenir un moment debouts, redescendre, remonter, etc.

Le tout se passe bien évidemment sans la moindre violence fâcheuse et dans un esprit bon enfant, car la chèvre n'est pas le moins du monde un animal sarkozyste.

(quoique, en y repensant, ces animaux tettent avec une rare violence, comme s'ils voulaient arracher le pis ; finalement ce sont des saloperies de bestioles fascisantes, ce n'est pas un hasard si les satanistes et les légionnaires en ont fait leurs icônes !)

 

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