MODESTE REFLEXION SUR LE PERMIS D'ELECTEUR

 

 

Afin d'éviter les dérapages consternants occasionnés par la crédulité des abrutis face aux démagogues en tous genres, une démocratie se doit peut-être de limiter un peu les risques, par exemple en instituant un permis d'électeur, sans lequel la carte d'électeur peut s'avérer, entre les mains d'un branquignol, aussi dangereuse qu'une voiture ou un fusil.

On pourrait, compte tenu du niveau actuel du baccalauréat, estimer que le droit de vote pourrait être réservé aux seuls bacheliers, avec possibilité pour les autres de passer un examen spécifique d'accession au droit de vote. Ou plus simplement, généraliser ce principe de l'examen, comme pour le permis de conduire.

On pourrait envisager divers types d'épreuves, écrites ou orales, évaluées par un jury politiquement neutre (c'est-à-dire équilibré) afin d'éviter toute récupération de cet examen par quelque courant politique que ce soit (a priori, nul besoin de manipulation : le seul fait d'exiger de tout électeur un minimum d'intelligence politique finira forcément par profiter à la gauche). Parmi ces épreuves, évaluant la compétence minimale du futur électeur dans le domaine politique, économique et social, on peut par exemple proposer un discours politique et/ou un article de presse, que le candidat devra commenter à sa guise, le but étant de vérifier qu'il y comprend quelque chose.

On peut également (hélas) envisager un QCM du genre : "A quel parti politique appartient tel homme politique ultra-connu ? Ce parti est-il un parti de droite ou de gauche ?" On aurait déjà bien des surprises, même avec des questions aussi simples.

 

Retour "Modestes Propositions"