GREVE DE LA CONSOMMATION

 

POURQUOI ?

COMMENT ?

IDEES PRATIQUES

PETITION DES CHEFS D'ENTREPRISE CONTRE LES REFORMES RAFFARINES !

HECATOMBE PARMI LES PME

COMMENT FAIRE SIGNER LA PETITION


SOIREE DU MARDI 8 JUILLET - ARTE - SOIREE THEMA : CONSOMMATEUR, LE POUVOIR DE DIRE NON

La consommation est devenue le moteur de notre société. Mais c'est une arme à double tranchant que le consommateur-citoyen peut retourner contre les fabricants-exploiteurs. Soldes, boycott, commerce éthique : ARTE analyse les symptômes et les remèdes à une fièvre ravageuse.


POURQUOI ?

Les mois de grève passés et à venir, face à un gouvernement qui refuse toute véritable négociation et qui joue la carte de l'essoufflement, sont évidemment en eux-mêmes une raison suffisante pour diminuer notre consommation ... Mais il ne s'agit pas que de cela et ce projet de "grève de la consommation" peut et doit concerner tous les citoyens, grévistes ou non.

L'ensemble des réformes actuellement en cours aura pour effet une baisse sensible du pouvoir d'achat d'une grande majorité de français. Choix apparemment paradoxal de la part de nos bons maîtres puisqu'il va entraîner une diminution de la consommation et donc, à première vue, des profits.

Choix tellement paradoxal qu'on a du mal à comprendre la logique qui préside à ces réformes. Les promoteurs de ces réformes n'y voient qu'une possibilité de profit à court terme dans certains secteurs, sans considérer la baisse que cela impliquera pour tous les autres secteurs. Bref, ces réformes ne seront profitables :

- qu'aux entreprises vendant de l'épargne, de l'assurance, ce genre de choses (et évidemment à celles vendant des produits de première nécessité, de l'eau potable par exemple, surtout si elles en ont le monopole ...)

- qu'aux grandes entreprises pouvant compenser les pertes d'un de leurs secteurs d'activité par un autre.

Mais globalement, cela provoquera une baisse des profits de la majorité des entreprises, en particulier des PME-PMI. C'est totalement absurde si l'on adopte un point de vue d'ensemble, même libéral. Mais le rôle de Raymond Soubie dans l'inspiration de ces réformes apporte un élément de réponse non-négligeable. Il ne s'agit que de dégager des profits maximum pour quelques individus, ce n'est nullement un projet économique cohérent au service de toutes les entreprises (et évidemment pas non plus au service de tous les citoyens, mais ça on le savait déjà).

Même s'ils croient le contraire et même si Raffarin leur a récemment redéclaré sa flamme, les PME-PMI sont depuis des dizaines d'années les "cocus" du libéralisme : comme tous les cocus, ils sont les seuls à ne pas encore être au courant.

Plus forte sera notre grève de la consommation, plus vite la majorité des chefs d'entreprises comprendront que, dans cette affaire, ils sont les dindons de la farce, embarqués dans la même galère que nous (si ce n'est plus, car nous, fonctionnaires, ne risquons pas la faillite). Par ce moyen, il s'agit donc également de faire prendre conscience à la majorité des patrons que, contrairement à ce que leur font croire spontanément leurs réflexes politiques, c'est nous qui sommes dans leur camp.

Rappelons que les fonctionnaires (et les retraités, autres cibles des réformes) sont d'excellents consommateurs. Quoique médiocrement payés dans leur immense majorité, ils épargnent peu en raison de la stabilité de leur situation, et donc dépensent beaucoup. Bref, s'il y a effectivement un marché à prendre pour les marchands d'épargne en les précarisant davantage, à part eux, personne n'a réellement intérêt à ce que les choses évoluent ainsi.

En produisant dès maintenant une baisse sensible des ventes, nous devons :

- sanctionner au maximum la "logique" ultralibérale des quelques entreprises qui veulent ces réformes car elles ont quelque chose à y gagner.

- faire prendre conscience à l'immense majorité des autres entreprises qu'elles ont tout à y perdre.

 

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COMMENT ?

Même si l'action peut aussi passer par des périodes de boycott intensif (une semaine sans rien acheter que le strict minimum vital), elle doit aussi pouvoir s'inscrire dans la durée et permettre une certaine souplesse. Il va de soi qu'il revient à chacun de participer à sa manière, en fonction de sa situation (familiale, géographique, etc.).

Je me propose donc ici de recenser les actions possibles, d'ouvrir un maximum de pistes où chacun pourra puiser.

En faisant de cette action quelque chose de durable, en transformant à long terme nos modes de consommation, nous pouvons contribuer à promouvoir une autre forme d'économie, en privilégiant les entreprises favorisant des valeurs telles que le respect de droits fondamentaux de l'individu, le respect de l'environnement, etc.

IDEES PRATIQUES

1. REFUSER LES APPELS A LA CONSOMMATION :

Profiter de chaque occasion, par exemple de tout courrier commercial, pour répondre (avec l'enveloppe "ne pas affranchir", ça ne coûte pas un rond) quelque chose dans ce goût-là : "Je suis très intéressé par votre offre. Malheureusement le contexte social actuel, les jours de grève passés et à venir, les multiples réformes aboutissant à une perpétuelle baisse du pouvoir d'achat, toutes ces raisons m'obligent hélas à restreindre mes dépenses au strict minimum."

2. RESILIER LES CONTRATS ET ABONNEMENTS SUPERFLUS :

Vous en avez marre de devoir choisir tous les trimestres un bouquin chez (...) ou autre ? Profitez de l'occasion pour faire de votre libération un acte politique ! Comme la précédente, cette action vous permet de joindre un petit explicatif qui, multiplié par quelques dizaines, puis centaines, pourrait bien faire son petit effet ...

3. REDUIRE LES ACHATS SUPERFLUS :

Je laisse chacun juger de quoi il peut ou non se dispenser. Il ne s'agit pas non plus de se transformer en ermites, ni de se gâcher la vie (je suis intimement persuadé au contraire que modifier intelligement nos modes de consommation peut contribuer à rendre notre existence encore plus jouissive). Quelques pistes : avez-vous vraiment besoin d'enrichir l'industrie du tabac ? avez-vous vraiment besoin de ce quotidien qui désinforme plus qu'il n'informe ? avez-vous vraiment besoin d'une nouvelle voiture ? Avez-vous vraiment besoin de boire autre chose que de l'eau ?

4. PROFITEZ DES SOLDES !

Non pas évidemment pour acheter plus que nécessaire (elles sont faites pour ça, je sais), mais pour vous fournir à des prix intéressants tout ce dont vous avez réellement besoin.

5. SELECTIONNER SES FOURNISSEURS :

Préférer les petits producteurs aux grands, privilégier les entreprises "éthiques". C'est là le point crucial à mon avis. Il demande une information complète et fiable. Au niveau agricole, il est relativement facile de privilégier les petits producteurs respectant l'environnement (encore faut-il les connaître). Mais d'autres domaines sont plus difficiles à analyser tant les multinationales dominent tous les secteurs et peuvent se dissimuler derrière des entreprises en apparence indépendantes.

Transnationale.org fournit des informations complètes sur les grandes entreprises, notamment le périmètre d'activité commercial et géographique, les conditions de travail et de respect de l'environnement, l'influence sur les processus de décision institutionnels, les dirigeants et administrateurs, la politique globale en matière d'emploi et de contribution à l'impôt, les violations des droits de l'homme et les crimes financiers. Pour y accéder : http://www.transnationale.org/association/essai.htm ; une consultation libre de 12h est proposée, pour se faire une bonne idée du contenu du site. L'adhésion est de 30 euros.

Exemples de sélections possibles :

- N'est-ce pas le moment de changer de banque ou de compagnie d'assurances ?

- LINUX n'est-il pas une bonne alternative au monopole de Microsoft ?

Quelques pistes pour ceux qui voudraient consulter Transnationale.org rapidement :

* http://www.transnationale.org/transnationale/tiersmonde/bit.htm : violations du droit du travail ces dernières années.

* http://www.transnationale.org/transnationale/tiersmonde/dh.htm : violations des droits humains.

* http://www.transnationale.org/transnationale/environnement/pollution.htm : pollutions majeures.

* http://www.transnationale.org/marques.htm : pour comparer l'éthique des entreprises produit par produit.

 

6. LUTTER CONTRE LE CONDITIONNEMENT PUBLICITAIRE :

Un critère que je soumets à votre jugement est la quantité de pub achetée par une marque. Critère forcément insuffisant et un peu simpliste et arbitraire, mais on peut considérer :

- qu'une entreprise doit gagner la faveur des consommateurs par la seule qualité de ses produits et non par un matraquage publicitaire en règle.

- que l'argent investi dans la pub par une entreprise pourrait être employé plus utilement (augmentation des salaires, investissement dans des techniques moins polluantes, etc.)

La pub est à la fois un gouffre financier et un procédé qui tend à constituer les entreprises les plus puissantes en monopoles de fait dans leur secteur. Je propose donc d'inverser notre réaction face aux marques les plus présentes dans la pub : au lieu d'acheter spontanément ces marques en bons consommateurs conditionnés par la pub, boycottons systématiquement les marques "vues à la télé" et essayons celles qui nous sont inconnues (essayer ne signifiant évidemment pas adopter si le produit s'avère de mauvaise qualité : mais comparons objectivement !).

7. CONSULTER LA LISTE DES PETITIONNAIRES :

En attendant d'accumuler des informations fiables permettant une sélection fiable, je propose de lancer une pétition qui permettra à des chefs d'entreprises de prendre position pour ou contre les réformes de Raffarin. Evidemment, ils peuvent n'être pas totalement sincères, mais l'essentiel ici est d'obtenir leur signature. Si je parviens à coller sous le nez de Raffarin les signatures de Dassault, Bouygues, Bettencourt et consorts, je pense que mon existence en recevra une justification inespérée et ce à l'échelle cosmique ! Comme le disait Jean-Luc Delarue le 21 juin dernier en parlant de l'illumination de la Tour Eiffel : "Quand on a produit ça, on peut mourir !" (rassurez-vous, il n'est pas mort, il s'est retenu).

 

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PETITION DES CHEFS D'ENTREPRISE CONTRE LES REFORMES RAFFARINES !

1. comment signer (et faire signer) ?

Il suffit d'adresser un mail à l'adresse doggett@lautre.net

Je vais essayer de contacter un maximum de chefs d'entreprises en leur fournissant les deux textes (POUR et CONTRE), en leur demandant de renvoyer celui qui correspond à leur position et en joignant évidemment les coordonnées suivantes :

- NOM et Prénom

- Fonction exacte

- Entreprise(s)

- Ville et département

Que tous ceux qui disposent d'adresses électroniques permettant de joindre des chefs d'entreprise me les communiquent ou envoient directement les textes des pétitions en demandant de renvoyer la réponse à mon adresse e-mail. Dès que possible, les coordonnées des signataires seront ajoutées sous le texte de la pétition qui aura été choisie.

Avant de réussir à mettre en place une organisation plus systématique, il est évident que cela conserve un caractère aléatoire. Je vais évidemment privilégier les grandes entreprises, contactables par le Net, mais il serait bon aussi de contacter au maximum les entreprises locales.

Pour exposer le problème aux patrons de PME, on peut utiliser le texte "Hécatombe parmi les PME".

2. Pétition contre les réformes raffarines

Nous, propriétaires et/ou dirigeants d'entreprises, commerçants et artisans,

Considérant la menace que fait peser sur l'immense majorité des secteurs d'activité la diminution du pouvoir d'achat qui sera inévitablement engendrée par le train des réformes actuellement mises en place par le gouvernement de M. Raffarin,

Considérant que seuls quelques secteurs d'activité restreints (assurances, sécurité, etc) peuvent tirer quelque profit à court terme d'un accroissement de la précarité dans notre société,

Considérant que derrière les promesses de croissance pour tous qui nous sont faites, la politique ultra-libérale actuellement en oeuvre ne peut bénéficier qu'à quelques multinationales et à quelques spéculateurs, sans aucun souci du respect des individus ni de l'environnement et sans le moindre souci de créer un développement économique durable,

Considérant que de tels choix économiques conduiront à la disparition de nombreuses PME-PMI, pour le plus grand profit de multinationales exerçant de plus en plus en situation de véritables monopoles,

Nous affirmons clairement notre opposition à la politique du gouvernement de M. Raffarin

Nous demandons l'arrêt immédiat des réformes en cours et l'abrogation des réformes adoptées depuis la constitution du gouvernement de M. Raffarin,

Nous appelons de nos voeux une politique économique fondée sur la croissance, sur une plus grande justice sociale, sur le droit de tous à une vie décente.

SIGNATAIRES :

 

3. Pétition en faveur des réformes raffarines

Nous, propriétaires et/ou dirigeants d'entreprises,

Affirmons clairement notre inconditionnel soutien au Premier Ministre Jean-Pierre Raffarin et à ses réformes.

SIGNATAIRES :

 


HECATOMBE PARMI LES PME  

ou « recette pour tuer les petites entreprises »

 

Je sais qu'il n’est pas dans notre culture de penser aux PME et pourtant…

La réforme telle qu'elle est promise c'est 60% du dernier salaire si le nombre de trimestres maximum est atteint ( le calcul est fait sur les 25 meilleures années donc très pénalisant regardez les fiches de paye d’il y a 25 ans vous allez vous faire peur !) .

L'article 5 prévoit de modifier si besoin tout les 5 ans les durées et taux de cotisation en tenant  compte

a)  du nombre de chômeurs de + de 50 ans

b) de l'état des caisses de retraite

c) du taux de chômage

Le projet de loi dit : il faudra  travailler plus longtemps pour avoir une retraite à taux plein (attention taux plein ce n'est pas 100% du dernier salaire mais une moyenne sur les 25 meilleures années donc forcément une baisse très importante ( voir plus haut environ 60% du dernier salaire )  en même temps le texte sous entend "il faut que le chômage baisse" : c'est incohérent!

 

Sur les PME ( infos INSEE)

les PME emploient  5.5 millions de personnes dont 56% d'employés et d'ouvriers,  les PME c'est  88% des salariés dont  50% dans le secteur des "services" ( plus de 2 millions et demi de salariés). 26% "Commerce et 24 %  "Industrie".

Les "Services" c'est la première chose que l'on "sacrifie" lorsque l'on a une baisse de salaire (moins de mois de vacances, visites chez le coiffeur, moins de restaurant, moins de cinéma ...etc)

60% de la production sont actuellement consommés par les Français.

Les PME ne sont pas cotées en Bourse, elle ne sont donc pas concernées par les aléas de la spéculation mais directement par le pouvoir d'achat des Français!

50%  des salariés gagnent moins de 8500 Fr/mois et 25% moins de 6700 Fr. Ils ne pourront donc pas épargner pour leur retraite comme le prévoient les articles 78 à 81 du projet de loi .

En 2020 Il y aura 10 actifs pour 8 retraités c'est à dire que 44% des consommateurs seront des retraités!

La baisse du pouvoir d'achat entraîne mécaniquement une baisse de la consommation qui entraîne une baisse de la production et par voie de conséquence moins besoin  de personnel. Il y aura donc des licenciements comme jamais !

 

Pour info

Selon le COR ( Conseil d'Orientation des Retraites) en 2000 le poids des retraite sur le PIB( revenu national)  = 12.6%

En 2040 le PIB aura doublé ( hypothèse raisonnable de croissance moyenne de 1.6% par an ; pour cette année prévue mauvaise par l’INSEE, on table pourtant sur 1.3% ) il faudrait donc pour assurer une retraite pour TOUS  à 37.5 années de cotisation une augmentation  de 0.375 % par an pendant 40 ans cela fait une augmentation de 6% au total après 40 ans . Dans cette hypothèse le poids des retraites en 2040 serait de 18.5% du PIB.

 

Pour être plus clair prenons un exemple

Si aujourd'hui  sur une somme de de 100€ on prélève 12.6€ ( 12.6%)  il reste 87.4€ de richesse.

En 2040 si cette somme a doublé c'est à dire 200€ en prélevant 18.5 € ( 18.5%) il restera encore 181.5 de richesse! C’est encore plus que favorable aux actionnaires !

De plus dans les années 70/80  sur une base 100;  70 allaient  aux salaires et 30 aux actionnaires.

En 2000 sur la même base 100 : 60 vont aux  salaires et 40 aux actionnaires! ( source INSEE)

En d'autres terme l'augmentation des richesses profite plus aux actionnaires qu'à ceux qui  travaillent. En données relatives, les actionnaires sont de plus en plus riches et les salariés de plus en plus lésés.

Entre 1996 et 2001 le PIB  a augmenté de 19% ! Pas les salaires (voir les fiches de paye).

 

En conclusion

Les mécanismes de régression économique sont directement engendrés par ce projet de loi. Les patrons et leur PME seront touchés de plein fouet par sa mise en oeuvre et les 88% de leur salariés aussi.

Les années à venir vont bouleverser les rapports entre les multinationales du MEDEF et les PME jusqu’à les opposer.

Pour le moment, dans une conjoncture peu favorable, un grand nombre de patrons de PME ont le nez dans le guidon et n’ont d’autre souci que de faire face aux échéances de fin de mois.

Il est de notre devoir de leur ouvrir  les yeux, de leur montrer les dégâts que causera la réforme des retraites imposée par le gouvernement.

(contribution diffusée sur la liste du réseau des Bahuts, je ne sais plus par qui, désolé).

Commentaire perso :

La doctrine ultra-libérale fait des patrons de PME-PMI ses petits soldats en maintenant chez eux l'illusion qu'il suffit de prendre des risques et d'entreprendre pour être un gagnant. L'ultra-libéralisme est tout le contraire : des groupes gigantesques absorbent toute concurrence et s'arrogent de fait des monopoles (dans ce cas, pourquoi rejeter l'idée de monopoles d'Etat ?... question idiote, oui, je sais ...). La prise de risque n'existe que pour les PME et pour qu'elles se cassent la gueule.

Il est temps d'expliquer aux PME-PMI que les jeux sont faits, et qu'ils sont truqués, que la déréglementation qui leur donne l'espoir de galérer un peu moins pour gérer leur boîte n'est qu'une illusion, qu'elle ne servira qu'à ceux qui les avaleront sous peu, que pour 0,01% d'entre eux qui rejoindront peut-être un jour la cour des grands, le reste est destiné à se faire bouffer. C'est en effet le moment pour eux de prendre conscience de cela et de ne pas se tromper de camp. C'est aussi pour ça qu'il faut bien souligner que nous nous inscrivons dans un combat démocratique, qui ne s'oppose pas forcément à la notion d'entreprise privée, mais seulement à la déréglementation. Il est important de souligner qu'un vrai contrôle de l'Etat face aux abus de l'ultra-libéralisme ne serait pas pour eux un handicap, loin de là. Mieux contrôler l'irresponsabilité des grandes firmes, c'est aussi pouvoir soutenir les PME : et c'est tout le contraire de ce que font nos gouvernements depuis des décennies, il est temps que les PME s'en rendent compte.

JD

17/06/2003


Comment faire signer la pétition des chefs d'entreprises, commerçants et artisans

Voici le modèle de mail que je pense utiliser. Sous ce message, je joins le texte des deux pétitions (avec formulaire : NOM, etc), puis le texte "Hécatombe parmi les PME" (qui l'avait envoyé ?). Tous ceux qui le souhaitent peuvent donc envoyer la même chose aux adresses qu'ils connaissent, en laissant la même adresse e-mail. On peut également faire une copie papier de la pétition et la faire signer directement, par son propre patron, par ses commerçants, par son coiffeur, par toutes les personnes qui peuvent se sentir concernées. Cette formule présente en plus l'avantage, une fois que le premier a signé, de donner l'exemple et de montrer que ce n'est pas aussi aberrant que cela peut le sembler à première vue. Ceux qui utiliseront cette méthode peuvent me faire parvenir les infos, que je mettrai en ligne dès que possible (conservez tout de même les signatures sur papier).

"Madame, monsieur,

Dans le cadre de notre mobilisation contre les réformes actuelles, il nous a semblé utile, à nous, enseignants en lutte, de demander à des dirigeants d'entreprise de prendre position au sujet de réformes qui, selon nous, ne seront bénéfiques qu'à un nombre très réduit d'entreprises.

Je me permets donc de vous soumettre les deux pétitions suivantes, en espérant que vous prendrez le temps de les lire et de signer celle qui correspond à votre position face à ces réformes.

Il vous suffit pour cela de renvoyer ce message (à l'adresse doggett@lautre.net) en indiquant vos coordonnées sous la pétition choisie (vous pouvez bien entendu, pour éviter toute erreur, ne renvoyer que la partie du message sous laquelle vous désirez signer).

Il va de soi que signer la pétition en faveur des réformes est de pure forme et que vous pouvez simplement ne rien répondre.

Je me tiens à votre disposition pour répondre, dans la mesure de ma disponibilité, à vos éventuelles demandes de précisions. Je joins à ce message, au-dessous des deux pétitions, le texte d'un collègue résumant en chiffres la situation.

Cordialement,

Signature"

 

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