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Gilbert Bourdin, dit "Sa Sainteté le Seigneur Hamsah Manarah, Messie Cosmo-planétaire et Christ Crypto-cosmique" (1923-1998)

Facteur reconverti dans le messianisme cosmo-planétaire et fondateur de la secte aumiste du Mandarom, Gilbert Bourdin jeta les bases d'une nouvelle élégance vestimentaire, tout en combattant Lémuriens et Atlantes venus des Enfers de Mars ou de Pluton pour détruire le Bouclier de la Terre.

La magnifique statue géante de Hamsah (cf. ci-contre), haute de 33m (socle compris) et décrite par Guy Carlier comme un gigantesque "Goldorak en meringue", fut hélas détruite le 6 septembre 2001. Cinq jours plus tard, c'était le tour du World Trade Center.

Outre ses costumes et son langage rocambolesques, Gilbert-Hamsah Bourdin avait une autre particularité intéressante : parmi les offrandes de ses disciples, il exigeait notamment des pépitos, dont il était friand.


Eugène Vintras (1807-1875).

Ouvrier cantonnier de Tilly-sur-Seulles, se prétendait la réincarnation du prophète Elie. Selon ses dires, il aurait été visité par la grâce au début de l'année 1839. Il est surtout connu pour avoir obtenu lors de cérémonies de mystérieuses hosties sanglantes.

Eliphas Lévi lui rendit visite. Stanislas de Guaita, ayant consacré une longue étude à Vintras et ses adeptes, finit par conclure : « Les hosties sanglantes sont vraies, mais elles sont démoniaques ! »


Thomas Martin, dit « Martin de Gallardon » (1783-1834).

Haricotier au bourg de Gallardon près de Chartres, il se dit témoin depuis 1816 d'une série d'apparitions: un homme, vêtu d'une redingote et d'un chapeau haut-de-forme, se présente à lui comme étant « L'Archange Raphaël, ange très célèbre auprès de Dieu ». Martin doit aller voir le roi et lui demander de remettre de l'ordre dans le pays, et de faire respecter le dimanche comme jour chômé pour honorer le Christ. Les visions de Martin sont d'inspiration ultra-royaliste: pour expier les fautes de la Révolution, le roi Louis XVIII doit faire reculer l'impiété grandissante et rétablir une monarchie stricte et inspirée constamment par la Foi.


Serge III, 119° pape (de 904 à 911)

Elu pape grâce à l'influence d'une certaine Theodora, dont il est l'amant de la fille de 13 ans, Marozia, Serge III étrangle de ses propres mains ses deux prédecesseurs dans leur cachot (où le prédecesseur immédiat avait d'abord expédié l'autre après l'avoir détrôné). Vers 931, Marozia fait élire pape le fils qu'elle eut de Serge II, sous le nom de Jean XII, après avoir fait assassiner les trois papes précédents, dont l'ex-amant de sa mère, Jean X.

Bref, une famille catholique comme on les aime et comme on aimerait en voir plus souvent dans les "manifs pour tous".


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